mercredi 25 février 2015

Les ( riches ) Heures de la POéSIE !


ça s'est passé là, entre deux sessions, dans une salle d'assemblée un peu mise en désordre ! Etonnant non ? On n'a pas voté à la fin, mais je crois qu'on était très " majoritairement", vachement contents !!!!!!
A distance Popoff qui ne pouvait pas être là m'a "distingué " à sa manière aquarélisante,   Et pour une fois qu'il ne s'en moquait pas ( lui comme ses pôtes ! ) il a d'abord posé la médaille sur ma chemise de nuit …puis il s'est pris les mots dans ses pinceaux…comme on l'aime !


" Bonjour Bernard, je ne pourrai pas venir à la remise de ta médaille et je regrette de ne pas pouvoir être des vôtres à l ''after médaille''... aussi je t'ai dessiné une  médaille en or que j'ai posé sur ta belle chemise à carreaux pour te remercier de nous entrainer vers des paysages sans commencement ni fin où par ton génie de communication, tu nous fais rencontrer des personnages merveilleux que je n'aurais, quant à moi, jamais imaginé côtoyer ... merci d'être toi car comme disait le vieil Hillel ... si tu n'es pas toi qui pourra l'être à ta place?  Mais si tu n'es que toi pour toi qui es tu? Et si ce n'est pas maintenant... quand donc ?...voilà c'est tout toi ! Tu es toi ! Tu es pour et avec les autres et tu es maintenant !   Merci tout plein et très belle cérémonie où tu seras entouré par tous ceux qui t'aiment "    le Popoff Bernard Deubelbeiss

Fallait bien que la Sophie du plateau s'en mêle aussi ! Voilà ce qu'elle en écrit …et elle me traîte de " Bonhomme " ! … Ah! ces Alti-ligériennes  elles se prennent pour qui au pied du Mézenc …

" Hello la compagnie, de retour sur le Mézenc une bonne pensée pour vous et pour ce bon moment passé ensemble.
La remise de médaille de Bernard était sensible, percutante pour ne pas dire "impactante", tirer des fils et presque sans en avoir l'air, lancer des perches... fidèle au "bonhomme" quoi !

De bonnes bises à vous en attendant de vous revoir.
Sophie . "

Ange, encore …
…et cette autre qui m'écrit et ça me fait du bien :

" Je crois que jamais je n'avais senti autant d'amour - oui, il n'y a pas d'autre mot - rayonner d'une personne, se propager, ouvrir les coeurs des autres, tendre des cordes d'étoile à étoile (!), relier les gens par ce qu'il y a de plus beau, sincère, frémissant, ému en eux.
Jamais avant la chance de te rencontrer. " L.

 




…et cette crême d'ami d'une droiture extréme et tout en sincérité, effrayé par l'inhabituel exercice pour lui, des " mondanités " :

 " Je suis bien perplexe!!!


Ce n'est pas faute d'avoir regardé, lu et interrogé ce message, mais comme un âne, l'âne de la crèche, je suis resté devant , bouche bée, incapable de prendre aucune décision..……


…… J'admire d'autant plus que le Département vous récompense, car là pour le coup je suis sûr qu'il ne se trompe pas! Qui a marché comme vous sur cette terre d'Auvergne? Qui pourrait être plus Auvergnat que vous ne l'êtes? Quand on a le privilège de vous écouter et de vous entendre, on croit voir nos volcans secouer l'échine, se mettre à ruminer, à phosphorer et il en sort des accents poignants, uniques et indéfinissables. Je suis triste de ne pas avoir su vous faire plaisir à vous et à votre épouse. Mais je promets de prendre une revanche!

 Tiens, je vais vous envoyer un petit texte, une simple "note de lecture", de celles auxquels je perds beaucoup de temps pour pas grand chose, tant la production et le débit sont faibles!!!

 Veuillez pardonner l'infidélité de ma pauvre amitié, encore merci .  H.   


Et encore le courrier de Jean-Jacques Faucher Maire de Brioude et Président de la Communauté de commune qui participera au financement de la réédition du guide de la Via Arverna et ouvrira un gite …un grand merci, un grand bravo !!!!







 

 








samedi 14 février 2015

Road-Movie : La balade de 4 mannequins en Quercy !

Rando-Fashion comme le montre si bien le montage de Lionel Alés …vacances d' hiver hors-piste, les bâtons sans les skis, tire-fesses sur les bancs publics, des rigolades en avalanches, slalom géant entre les panneaux des villages, descente rapide, Absynthe, Talisker , Merlot de Glanes assurent  la glisse et le thé du matin n'arrête pas le pélerin , presque pas un chat, qui s'étonnera alors que les souris dansent  … Amadour n'a  peut-être jamais été aussi Rock'n roll !
 Avec super Blanchard à l'accordéon le " Grand Bernard " est super DJ … et ça n'enlève rien - pas plus que ça ne rajoute d'ailleurs - aux tâches de rousseur !  
…Même partagé le monde est rond … et le bonheur aussi ainsi en va-t-il  de l'avenir du postérieur




Au retour, ce poème de Verlaine si joliment posé sur une joue de Face-book par Michèle Veinard comme en écho presque au travail de Louis évoquant lui aussi une " illusion céleste " qui ne serait accessible que par des "esca" mode "Roca", les fameux " Esca-Roca"d'ailleurs … pas seulement l'absynthe… les marches et le pas, le ciel et " l'impossible étoile " … Lionel recherchera peut-être la mélodie de Fauré et peut être en ferons nous une chanson à boire , sûrement un chant d'ivresse en tous les cas … la marche encore à la source des plus beaux transports … "Rêver un impossible rêve / Porter le chagrin des départs /
Brûler d'une possible fièvre / Partir où personne ne part … "  Brel la fermer, merde alors !



"J’ai presque peur, en vérité,                
Tant je sens ma vie enlacée
A la radieuse pensée
Qui m’a pris l’âme l’autre été,
Tant votre image, à jamais chère,
Habite en ce cœur tout à vous, 
Mon cœur uniquement jaloux 
De vous aimer et de vous plaire ;
Et je tremble, pardonnez-moi
D’aussi franchement vous le dire,
A penser qu’un mot, un sourire 
De vous est désormais ma loi,
Et qu’il vous suffirait d’un geste. 
D’une parole ou d’un clin d’oeil, 
Pour mettre tout mon être en deuil
De son illusion céleste.
Mais plutôt je ne veux vous voir, 
L’avenir dût-il m’être sombre 
Et fécond en peines sans nombre,
Qu’à travers un immense espoir, 
Plongé dans ce bonheur suprême 
De me dire encore et toujours, 
En dépit des mornes retours,
Que je vous aime, que je t’aime !

Paul Verlaine
" La bonne chanson ", 1870
( mis en mélodie par Fauré... )



Donc Quatre mannequins en Quercy - dont un photographe - pour un défilé de mode au détour du Causse tendance chemins creux et vie intérieure, mousses, lychens et bleu dessus … ton sur ton : l'élégance en campagne !

Piranése et Perrin commencent par un P et s'envoient en volées d'escalier , 
Quinsat et Quercy ont le Q en commun, le crâne dégarni et le sous-sol calcaire… venu de ces entrailles j'étais parti avec un gros chagrin … la Marche, le Glanes " Fondateurs ", les Histoires d' Agnès et le Sourire revenu d'Eliane qu'au loin je devinais, m'en ont pour beaucoup consolé , rentré je vais remettre sur l'établi la Via Arverna …


























 Cet après-midi sur France-Inter
 David Lebreton  parlait avec Mathieu Vidard
de son dernier bouquin :
" Disparaître de soi ", vraiment super …
on en reparlera …

je crois vraiment que c'est à cette lisière que nous marchons , que nous prenons un risque vraiment, comme quand on pense pour de vrai ! La MARCHE quoi ! Tout simplement …tellement simplement !

DERNIéRE LIVRAISON de POPOF …c'est tout chaud ça vient d'arriver !