jeudi 26 janvier 2012

Mémorandum …




 Ce courrier de moi que je retrouve par hasard en cliquant sur un bouton … lequel ?
Si longtemps après il me convient encore bien, il dit sans doute des choses sur ma manière d'écrire …et puis je me souviens très bien de ce jour où deux feuilles de chênes ont faillies en marchant à l'aveuglette,  écraser des vermiceaux de noisetiers et où des fentes de persiennes avec leurs casques à pointes, se sont alignées, au garde à vous, quand nous sommes passés … on distinguait un gradé qui portait une chaîne en décoration et le ciel des volets était à ce moment là d'un gris-bleu du plus bel effet ! Plus prècisément : gris souris …

Tandis que tu t’achemines
vers le lent écho
demain dans l’effacement
le bleu surgira du gris

seul est précis
le relais qui exile le lien



Brigitte Gyr .
 
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Je destine ce message à ceux avec qui j'ai marché le WE des Rameaux, plus quelques autres qui s'y étaient intéressés, plus encore certains avec qui je me sentirais bien de partir un jour où l'autre …manque bien sûr les récalcitrants à Internet - Madeleine, Hughette et Thérése- et ceux dont je n'ai pas (encore ! ) l'adresse , Adrien et Ginette : je compte sur votre délation ! Merci .
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Bonjour ,

Ce fut pour moi un week-end étonnant, comment dire avec beaucoup de " légéreté "…
…et vous n'y êtes pas pour rien, je tenais à vous en remercier et vous dire mon affection .

Vous le savez peut-être chez moi, les pas et les mots entretiennent un rapport que l'on pourrait peut-être qualifier- entre autre- de cadencé.
Cette cadence m'aide je pense à me dépouiller, comme si chaque pas aidait à faire glisser une mue .
Avec des lambeaux de cette dépouille j'ai mis en chantier dans mon blog une petite écriture fragmentaire .

http://voyageapied2.blogspot.com/2010/03/travers-l-auvergne-blonde.html

Si vous êtes intéressé il faudra y revenir quelques fois car j'y rajouterai des bouts qui vont me rattraper, je rabouterai mon texte.
Pourquoi de la sorte? Sûrement parce que, malgré le caractère disparate de mes longs billets, chacun constitue pour moi un cadre singulier
et en ouvrir un nouveau, tant que le fil continue à venir, serait je le redoute prendre le risque de tarir une source .
Cette écriture, bien imparfaite, tente de dire  mon ressenti plus qu'elle ne se propose de raconter une histoire,
la notre, qui pour demeurer belle gagne sans doute à rester secrète, et rend de toute façon toujours le récit laborieux et curieusement souvent ennuyeux .
Vous me direz peut-être qu'avec du talent il en serait tout autrement ? Bien sûr !

Certains prétendent   que petit à petit je me révèle un peu peripatéticien …
mais ça c'est bien évidemment au cours de la Marche que la chose doit transparaître !
Ce serait pour moi presque comme un aboutissement , mais comment être à la hauteur du " commentateur " ?

Voilà pour l'heure, passez une bonne journée .
A vous et encore merci .
Un merci particulier à ceux qui m'ont fait passer des photos,
vous constaterez en voyant le blog, qu'elles me sont très utiles .
Bernard Quinsat .

PS : j'ai réfléchi à une suite possible . Pour aller d' Issoire à Brioude le WE du 17 et 18 Avril était pour moi envisageable, mais ce sont des vacances . Alors celui du 15 et 16 Mai conviendrait-il ? Quant au franchissement du Cantal de Brioude à Aurillac sce pourrait être du 19 au 25 Juillet , le 25 : c'est la Saint Jacques . Le point culminant de l'itinéraire étant franchi cet été , ça nous permettrait de mettre à profit l'automne et l'hiver pour nous rendre jusqu'à Cahors et plus …si affinités !

Une si longue éclipse …


"Ce n'est pas la mémoire - l'authentique, la menteuse-que je veux, mais l'oubli de la mémoire, son reflux qui n'épargnerait à la fin que les signes les plus rudimentaires et les moins indéchiffrables: histoire de renouer avec le temps des licornes, paons, colombes étaient encore à venir, et la terre un vaste marais, une poche d'air gonflée de miasmes, et l'homme: un squelette chancelant, main crispée sur le bois. Stupéfié par le soleil, transi par le règne interminable de la nuit, il annotait à même la pierre le témoignage de sa survie étonnée .
Je clos les paupières. La lumière est toujours là, par larges ondes pourpres vient réchauffer la grotte du corps. Je rouvre les yeux. Rien a changé: matinée de grands vents, et l'angoisse qu'apporte cette lumière également posée sur tout. Elle vit, elle ne s'use pas, regarde comme, à vouloir traverser la paroi de l'eau, elle se rompt . Que recherche-t-elle de si précieux pour venir se briser et mourir au contact de l'eau? Quelle part d'elle même aurait-elle perdue, sur quoi la mer s'est refermée ? Quelque chose comme un masque, peut-être un bijoux, un attribut magique qu'on ne repérera pas tant en fixant le fond trop sableux qu'en laissant le regard bouger,trembler au hasard des tâches, éclats, des imperceptibles mouvements qui animent la surface de la mer.
Attendre …
Attendre encore !                                   Gilles Quinsat " L'éclipse "  

vendredi 20 janvier 2012

Calvaire l'hiver dans une haie, ici …

Où l'on apprend qu'un des deux larrons - le plus grand - était garde-chasse et l'autre, bras au ciel, avait déjà le cœur à vif … le ciel était ce jour là tout balafré de branches éteintes, la nuit pouvait tomber, ténèbres garantis ! …

jeudi 19 janvier 2012

Mille et une nuits en vallée de l'Ance …


Ces jours derniers il avait fait humide.
Pluie et brouillard beaucoup, la nuit, 
et dans la journée,
tiré des fonds par le réchauffement diurne
des lambeaux de brumes rejoignaient le ciel bas .
Popoff avait dit que les Vosgiens auraient alors
parlé du " loup faisant sa soupe ". 
Affaire sans doute d'illustrateurs qui auraient lus des livres,  
car Véro qui ne saurait demeurer en reste
renchérissait au prétexte 
que Pourrat quant à ça, ne pouvait être tenu à l'écart
et pour en assener la preuve,
d'ouvrir son Gaspard à la page 355
"…vingt lieues de cantons qui fumaient comme des soupes
parce que le soleil levait la rosée…”
ne manquant pas de rajouter à l'extrait
que autant que les chemins  débordaient ces jours ci de flotte,
des citations comme celle ci le livre en regorgeait tant et plus !

Est-il besoin de rappeler que  dans ce pays
ce livre a valeur de Bible
et Pourrat fait figure de prophéte ?
Alors quoi rajouter à ça?


Au matin du lendemain,
aux Pradeaux
sortant en nage
d'un sommeil lourd
qui l'avait seulement gagné longtemps après minuit,
il devina à la clarté de l'aube qui s'encadrait dans l'une des fenêtres,
sur laquelle n'avait pas été ramenés les rideaux,
qu'aujourd'hui serait un autre jour.

A la brillance qui commençait à s'accrocher à la buée des vitres,
Il pouvait en effet deviner une aube joyeuse
et être presque certain qu'était venu le temps
ou le soleil s'en allait  prendre ses marques avec le loup.

Alors il referma les paupières
sous lesquelles ainsi posées
tant d'êtres et de choses venaient le rejoindre
et il les installait dans son murmure
fait de mots mouillés de joie
qui se cherchaient en lui.
Il traîna encore ainsi au lit un grand moment
Il imaginait un paysage qui toute la matinée,
sans cesse et à toute vitesse 
se transformerait
où la brume des fonds
en s'élevant se déchireraient
sous l'autorité du soleil.
pompe tonitruante
servante de fulgurantes ascencions
alors que déjà les vents d'altitude
balayaient des nuages tout juste formés
faisant ainsi courir des ombres sur un monde
qui émancipé des brumes
recouvrait à la fin ses formes et ses couleurs.       

Comme sortis d'une lampe d'Aladin ces djinns partis à l'assaut du ciel
prendraient alors des visages aimés
et dans ces grandes écharpes de brume
échappées d'un ciel méché de traînes
il les verrait  tour à tour danser et disparaître
avant de revenir à son regard, portés par un raie de soleil,
passant avant de les défaire à travers les derniers nuages.

Sous le ciel enfin dégraissé
enveloppé de chaleur revenue
il marcherait alors dans la lumière
et les derniers pendrillons levés d'un spectacle intime
dont il aurait été le seul spectateur,
lui abandonneraient ses amours
et à nouveau siens
il les porterait,
l'étape serait longue et belle…

et mille et une nuits seraient encore à venir devant eux.
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Bernard Quinsat

10 Janvier 2012

Notes au saut du lit aux Pradeaux
à la manière de …

   

mercredi 18 janvier 2012

Nos chemins de faire …






Article en cours de rédaction .







" Nous faire en faisant"   voilà à quoi s'attarde la marche / ainsi semblent s'y prendre avec nous la marche et les chemins que nous croyons prendre, comme la Mer le fait pour Renaud,
ce sont eux qui nous accueillent ou plutôt qui nous recueillent.



Pour la retraite qui se propose alors et tout ce qu'elle a de jubilatoire, je pense également à " l'échelle des moines "  ( scala claustralium ) : lectio, méditatio, oratio, contemplatio …
Certes, les grades de nos itinéraires sont plus mesurés mais
au bout d'un chemin ordinaire,
un jour d'hiver,
au bord d'un monde qui semble abandonné par le regard des hommes
le vertige est le même
le gouffre qui semble s'ouvrir est aussi insondable …
en d'autres temps on a fait vivre ici les fées, Giono ……
mais c'est surtout sur ces rives là où l'on devient étranger qu'à chaque fois meurt et remeurt la mère …
c'est  animé par le grand branloire de notre corps, notre ressource élémentaire qui se rassemble …… une étape semble se terminer .

Ce train de fumée sorti d'un cône d'herbe qui n'en peut de passer sous le vent, ces volets clos au-delà de palissade d'un blanc malade plastique…des palissades d'un blanc maladif rythme des façades qui font bonne figure, mais l'on devine que le pays est en cure paliative ces litanies de chiens ridicules qui courent derrière des grilles qui enclosent des maisons fermées et la paranoïa de leurs maîtres, ces voies où ne passent plus que quelques trains, ces travers indistincts griffés de végétation en sommeil………… Agriculture étrangére- agriculture est encore localisée, mais ce sont les agriculteurs qui sont hors-sol -, accueil hors sol comme chez nespresso Le ranching élargi ses mailles au détriment de l'espace public ( l'agriculture depuis qu'elle a cessé d'être paysanne s'est toujours développé au détriment de cet espace commun et des services ) , la violence a déjà pris ici  ses quartiers et des habitudes et avec elle l'exclusion avance des espaces indistinctes les écartent… presque partout la menace des péripatéoliennes, le hors sol… . Les visiteurs du mouroir doivent de plus en plus s'en tenir aux réserves: les musées et autres villages remarquables, les tables et chambres d' Hôtes, les chemins balisés entre des barbelés ( au pays des bisounours ), les marchés de terroir etc …



à distance le regards inquiets de fermiers surpris, des chasseurs fluo, les eaux froides des ruisseaux , les ombres profondes des versants, les places désertées des villages, des balises partout et des chemins exangues, des autos et des tracteurs sillonnent ce rien à formes humanisées , là ces deux parcelles corps à corps font figure de bois et de pré là semble couler une rivière ailleurs un village se tient debout  pour décor …



puis avec le jours qui tombe ce panache qui s'-anime au-dessus d'un toît et deux fenêtres qui s'éclairent … comme un regard du dedans: et voici donc la lumière , là est une route possible au milieu de tant de désespérance …
La campagne m'emmerde ( Raymond Queneau )…



au retour d'un voyage à pied à revers de monde entre Busséols et Roche en Régnier en Janvier 2012
et après une journée consacrée à Albert Camus …ça doit se deviner !










Bernard LUI : perdu pour la Science et la Randonnée… !



"Pour débuter, le regard, sur tout, le regard gourmand, 
puis les bricolages d'idée, la quête d'un geste, 
d'une couleur, d'une matière, d'un souffle....
ensuite, l'œil criminel, celui du sens,
celui qui ajoute ou pas, une ligne au "roman d'images". 
Enfin, parfois, l'éclair de l'émotion, qui, très tôt ou très tard, dit : 
c'est accompli, tu recommences !"      Michel Brugerolles 
 
Les pas et les mots c'est pareil, alors marche-t-il dans sa tête ou écrit-il avec ses pieds : à voir ?
Fais du feu dans la cheminée… " Le Roi vient quand il veut ! "  Pierre Michon

Des Nouvelles de Bernard l' Autre !



Il est bien rentré chez lui après une longue marche : suivons le !

Si les sudistes avaient été plus nombreux…




L'entrée de François Taillandier …









Seuls le clairon et les chaussures sont visibles sur ce cliché …Le public c'est nous qu'on devine hors de la photo face à " l'artiste " et vous qui fréquentez ce blog !


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… sur ce blog via Facebook , ça me touche ! Il écrit à propos de " la petite suite hivernale …" publiée juste avant : " ça donne bien envie d'aller voir ! "  Et bien moi ça me suffit et ça me donne à mon tour bien envie de lui faire un signe . Voilà ce que ça donne :

" François Taillandier, bienvenue sur mon blog ! Véronique Bénè tient à insister sur le fait que nos voyages se déroulent dans certains écarts - " amener son duvet et son whisky précise-t-elle ! " - elle a raison mais ce ne sont pas les seuls, ne sont-ils pas à " revers de monde" ! Notre commun ami - pour de vrai- Bernard Deubelbeiss en est coutumier ils pourra tout te dire de nos " walk-movies " et notamment comment on se risque plusieurs jours durant en chaussures de ville , clairon en bandouillére et Stevenson in the texte à se balader à pied dans nos proximités désertées et la Kolima ultime de Varlan Chalamov… C'est dire que nous sommes assez éloignés de certains standards, réfractaires en quelque sorte ! A ce propos, j'aimerais bien échanger avec toi au sujet  de Barbey et du Palestinien qu'on a épinglé sur une croix et qu'on continue à torturer … "


Puis à la suite d'un incident technique, je continue : " à François Taillandier encore …J'ai tourné la tête et la machine a " refermé le guichet "…j'en ouvre un autre pour te dire que Véro Bénè est devenue une inconditionnelle de ton écriture et te redire Merci . A bientôt . BQ. "

PS : Quant à Véro  elle se baladait avec Thoreau in american !  Il était temps que tu mettes la " langue française au défi " et ce serait bien le moment aussi que tu viennes baguenauder avec nous pour mettre de l'ordre dans nos " biblothèques ambulantes " !



L'actualité de François et Bernard : " Clermont Absolu "








































































































mardi 17 janvier 2012

Petite suite hivernale…




"L' homme a toujours le désir de quelque monstrueux objet et sa vie n'a de valeur que s'il la soumet entièrement à cette poursuite . Souvent il n'a besoin ni d'apparat ni d'appareil, il semble très sagement enfermé dans le travail de son jardin, mais depuis longtemps il a intérieurement appareillé pour la dangereuse croisière de ses rêves …" Jean Giono "Pour Melville".
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A longueur de journée
Ils sont ainsi allés en terres connues,
et cette coursière aux pierres qui roulent
fut leur seule vraie découverte.
Elle leur fit approcher le mystérieux 
aqueduc qui  à travers le versant,
dédouble le gros bouillon de l' Ance
et dont le chenal,
à pente douce
le conduit loin de là
en tête de la chute
où une fois turbiné,
il retrouvera…
le lit originel .





Au bout du raccourci voici le pont romain !























Ici même, à cet instant, à quelques jours près
 -il lui faudra vérifier -
se referme une boucle d'un an ,
alors qu'ailleurs se refait peut-être une ancienne alliance.

Là, c'est certain par contre se boucle une boucle .
Dans un temps retrouvé, à rebrousse chemin
alors qu'en cette année dernière ils n'étaient ici qu'au début
d'un voyage à pied

qui les conduirait à Saint-Urcize :

il retrouve les raisons vraies d'un itinéraire,
il se souvient !

et il repart, la nuit ne tardera pas à poser sa grosse patte sur ses rêves …

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"Tu ouvres la fenêtre sur le vent du nord , où le ciel distribue ses loques 
comme un jeune roi  ses largesses.
Tu as posé sur ton dos le vêtement oublié  par ton amour
et tu vas, comme le vent, de l'absence 
à la paix, du vallon au plateau ,
pour que la joie t'évide et te dresse enfin dans le chant sans chemin. "

Pascal Riou : " Cordélia des nuées " . 
Cheyne-éditeur



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lundi 16 janvier 2012

Un Transport Amoureux…




Préface de Robert-Louis Stevenson à l'édition originale du " voyage avec un âne … " . Elle est agrémentée d'une illustration de Bernard Deubelbeiss destinée à Lionel Alés avant son départ pour le Stevenson sur lequel il devait aller de conserve avec Bernard Quinsat du Monastier sur Gazeille jusqu'au Pont de Montvert  . Des Amis ?


 
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La phrase suspendue…
le bout d'histoire,
le fragment,
la bribe,
l'image,
la métaphore
le coq à l'âne
c'est sa manière à Lui .







Lui, le matin il propose des bouts reportés sur la carte,
L'autre avec ça, et ses propres ajouts va les guider le jour durant …
Il en est ainsi désormais
et ce doit être très important
dans cette relation précieuse
qu'ils entretiennent Lui et L'autre
depuis maintenant
longtemps 
bien longtemps …





L'autre, ce jour là, au bord de partir
Lui a suggéré de débuter sur l'autre rive
que celle qu'il avait marquée :
la rive droite,
et Lui a trouvé ça bien.

Puis L'autre lui a encore demandé
s'il souhaitait vraiment,
presque à l'autre extrémité,
passer par le pont romain :
sous-entendu qu'ils y étaient déjà passés ensemble,
et plus clairement que si oui, il faudrait franchir
une fois de plus la rivière d'hiver
par un des rares passages possibles ,
afin d'être rendu à la rive d'en face :
La rive gauche .

Oui, lui souhaitait franchir le cours de l'Ance
par le pont romain 
pour la dernière fois
de ce voyage ci
de ci-de-là,
de ce voyage là ,
de là…














 Pourquoi ?
Sans que la question lui fut posée
en son for, il s'est répondu :
parce que l'endroit était magnifique,
parce qu'ainsi chemin faisant ils passeraient à l'Herm
et y retrouveraient un tas de souvenirs heureux ,
gagnés
un jour de l'automne dernier,
dans un profond accord,
sur une forme d'adversité …
et qu'ainsi
un rideau va tomber
 sur cette histoire .





Quant aux autres raisons,
-mais les connaissaient-ils déjà vraiment ?-
il préférait les laisser revenir
dans les pas
qui leurs feraient gagner
Chalancon …

Les raisons,
les fouler encore, 
et se laisser encore fouiller …
et pour finir être livré
au plus près de soi même …



La  Marche ne sera jamais rien d'autre qu'un transport amoureux,
et chaque pas est une missive
chaque foulée un débordement !





 Un engagement où chacun à son gré va au plus loin dans son silence … et au bout : le Proche .


Bernard  Q . 13 janvier 2012 .