mardi 18 décembre 2012

"Dans l'art comme dans la vie, c'est fou ce qui faut de gens pour faire un truc tout seul."
CLAUDE COUFFIN, artiste lyonnais lumineux !

dimanche 18 novembre 2012

Mon humeur de ce soir …

…un livre, une fenêtre et une lampe, pour que quand la nuit va tomber sur le monde le jour demeure  dans le livre !


mardi 30 octobre 2012

Pourquoi je marche !






Mots en corps : le chemin du poète.
Cet homme marche. Le signifiant fondamental avec lequel il fait corps, se déploie tout au long de son existence. Il ne parle que de ça ! Le questionnement qui fait énigme pour lui, et condense toutes les interrogations : qu’est ce que ce corps ? l’amène à des inventions qui se déclinent et s’enchainent comme un chemin au bout de l’horizon en amène un autre, à partir de ce signifiant « la marche », auquel vient faire bord l’écriture, dans une tentative de mise en mots de l’indicible.


Il se dit en impasse pour pouvoir parler du corps. Parler du corps c'est souvent parler à côté … dit il, indiquant une bordure à l’énigme. Le corps n'est pas cette évidence centrale, précise t-il, n'est pas un objet, sur lequel échoue bien souvent les langages… tenter de parler du corps, c'est parler du corps sujet, du corps acteur.
Ce qui empêche l’homme d’en parler, c’est l’Hilflosigkeit, le désarroi de ce corps jeté à la vie, jeté au monde comme le dit Heidegger quand il parle de la naissance, inconsolable d’être alors tombé dans cette solitude à laquelle il se confronte dés le départ et tout au long de son existence.

Dans l’exercice professionnel, cet homme touche aux corps qu’il palpe, presse, malaxe, observe, remet en marche… De retour de vacances, il dit son plaisir à retrouver la peau des autres, peau, endroit où l’on s’épouse, la pénombre, un toucher patient, des retrouvailles, une écoute, un langage qui se rétablit. Ce toucher l’achemine vers le corps de l’autre, mais aussi vers le sien propre. Il se réfère à Lévinas, à une faille dans « l’allergie de l’autre » comme mode basique de son rapport qui est non rapport, à l’autre.

Il a à faire avec le tissu conjonctif qui est le lieu de l’immunologie, qui impose une contrainte, un continum contraignant le reste du corps, qui presse les cellules, les organes. Le milieu organique ne se développe qu’au sein de sa contrainte. Dans le cancer, on fait le lien avec l’immunologique, beaucoup de cancers sont des maladies auto-immunes et le conjonctif qui est le lieu de lieu de l’immunité, cesse alors de contraindre le milieu organique, du coup les cellules cancéreuses peuvent proliférer. L’immunologie a sans doute à voir avec une certaine mémoire du corps, une mémoire tissulaire, qui n’est pas une mémoire neurologique.

Marcher : une valeur sûre !
L’acquisition de la position verticale, propre de l’homme, se serait fait en milieu aquatique, cette position debout est une position fatigante pour l’homme, immobile, la pression dans ses jambes augmente et d’aucun prétende que l’homme marche parce que la position debout lui est pénible. L’homme se redresse, son regard s’horizontalise, le conduit vers des ailleurs, des autrement. Le regard peut être dénoncé comme l’initiateur du déplacement du corps. L’ébranlement du corps ne serait pas en soi une fonction mais l’homme se mettrait à marcher pour aller atteindre des lointains, des ailleurs. Mais le lointain de l’homme, son jadis n’est, en définitif, pas extérieur, c’est lui. Il est ce vers quoi il se déplace. La marche ébranle le corps via le tissu conjonctif et si elle amène vers des ailleurs, l’être n’en demeure pas moins son propre horizon indépassable qui s’efface avec la mort.
Ce corps marche cahin-caha, avant tout fondamentalement Un, seul. La marche est un « vers soi », un mouvement intérieur qui se ramène au corps, la marche le ramène à cet état antérieur au corps né, traumatisé de ce passage. La marche par le balancement ramène au corps d’avant, permet de renouer, est une tentative de guérison, offre une part de consolation. C'est d'abord faire corps, et la marche s'y " attache ". Le mouvement apparaît comme salvateur, malgré le fait de rester inconsolable.

Son héroïsme, sa tentative, à cet homme, est d’affronter son désarroi qui est une expérience indigne de son être. En ne fuyant pas son angoisse, on ne fuit pas son désir écrit Lacan dans le Séminaire XX. Clotilde Leguil de préciser dans son introduction au Malaise dans la Civilisation « Rien ne peut nous sauver de notre angoisse que le Dieu Logos, c’est à dire notre propre croyance en la parole et sa fonction éthique. »

Cet homme a cheminé, et chemine, certain de sa solitude, mais avec d’autres. Dans son cours sur le vivre ensemble, Barthes parle de la solitude, passée de l’Un à l’Autre… L’art des Chemins, l’art en Ballade, les chemins écrits offerts à ceux qui le souhaitent, il s’est saisi de ses questions, de sa détresse, pour en faire un art de vivre pas seul.

Le langage est là, au rendez-vous de nos séances hebdomadaires, tentative d’ébauche de dire l’indicible, sur le chemin d’un travail d’écriture qui cherche ses formes, adresse à l’autre, tentative aussi, de maintenir éloignée cette chape d’angoisse qui n’est pas loin, qu’il nomme ennui…
Il ne parle que de la marche. Mais en arrière plan qui est sur le devant d’une autre scène, les mots, le langage l’habitent, il écrit, pour échapper à la déroute de la parole. Le langage, sa lalangue gîte et veut s’offrir, transmettre. Dans cette tension, ce corps tendu, il se tient comme en littérature une phrase se tient. Il se risque là à un continuum qui n’est pas métaphorique mais réel. Le territoire de son corps est parcouru de pistes le long desquelles foisonnent la pensée et la parole et surtout, la langue du sujet, sa langue.

Le corps immobile, pour cet homme, serait un corps sans parole, sans parole pour le dire, la parole viendrait du corps ébranlé, émovu. Il se pose la question, est-ce là qu’apparaît la parole de poésie… Aux impasses langagières, à l’indicible, la poésie se présente, langage venant du corps, les mots remontent du corps, passent vers une langue qui dirait, dans un mouvement où les dires résonnent dans le corps et du corps à partir duquel jaillissent les dires. Est ce ainsi, à partir de ce corps ébranlé, qu’apparaît la poésie…

Ce n’est pas une pensée circonscrite, une réflexion qui le pousse vers ce chemin mais plutôt quelque chose de l’ordre de ruminations. Et  ça l’amène à l'homme marsupial, celui qui en marchant, dans un ébranlement du sac conjonctif, se berce lui même, retourne au temps d'avant, s'apaise et découvre un langage " avancé " …une éclaircie, un pas en avant ? Cette tentative de passage à un autre langage élève ses dires à ceux du poète, laissant aux autres le garde-fou, lui, avançant sans filet. Le discours de Heidegger, poétique, presque philosophique, mais d’une philosophie non académique, comporte un risque, celui de lalangue offerte à l’Autre.

A l’instar du poète qui la précède, la psychanalyse a imaginé un autre discours, celui qui offre la possibilité de lalangue à chacun. Accéder à cette lalangue est une renaissance, une nouvelle naissance.

Pourquoi la marche… parce que le corps. Et c’est dans la contiguïté de la re-naissance à partir de l’émergence de lalangue.

Karine Mioche 
avec   Bernard Quinsat




La pensée et le cerveau …



Ce que tu vas trouver la dessous est un peu merdique mais, même mal formulé  c'est assez proche de mon ressenti …et de ma propre pensée (!)
J'avais cinq minutes, je l'écrit vite fait ., tu voudras bien m'excuser . BQ.

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Curieuse impression:
c'est passionnant et en même temps
comme inutile voire dangereux…
Qu'est ce qu'on en a à faire de savoir
comment c'est fait une pensée" ,
comment ça pense
et puis plus loin cet horizon de " meilleur des mondes " !
Si Jean Chazal n'était pas si sympa on aurait presque peur …

L'horizon philosophique est tout autre
et si cul par dessus tête l'âme s'invitait à nouveau ?
Non pas comme principe premier ,
mais comme devenir ultime de la pensée
qu'on se comprenne : le cerveau est bien nécessaire pour penser ,
mais la pensée s'ordonne en dehors de lui :
vous alliez dire : " au-delà " ?
L'âme serait donc un supplément presqu'éternel ( immortel )
puisque l'on se retrouve nombreux à penser des choses voisines,
à nourrir une sorte de corps de la pensée qui ne meurt jamais
étant donné qu'ils sont toujours quelques uns à le relever
-l'altérité alors fait sens et l'éthique s'impose " naturellement -
quand les autres sont tombés au front …de la vie !

Le philosophe a été sublime quand pour illustrer son questionnement relatif à la corporalité de l'esprit,
s'est mposé à lui comme une évidence et un phare prêté aux autres pour voir,
le mystère de  la " Sainte Face " :
qui pourrait affirmer ici que le visage n'est qu'une réalité organique ?

A ce moment là, plus lévinassien que lui : tu meurs !

Merci Gérard et Amitié .

dimanche 28 octobre 2012

L' Ultima de Compostelle et la Stella di Nardi .


Approche du soir en Novembre en vue  de la Chaise-Dieu …
 

C’est au cours d’une conférence portant sur « la marche et l’écriture » qu’il avait été invité à présenter à Issoire que Bernard Quinsat éveilla l’intérêt de responsables de la ville d’Issoire et du pays de Sauxillanges à propos d’un de ses projets se déclinant en deux volets : « l’Ultima de Compostelle » et « la Stella di Nardi ».
Venant du Président de Colportage « les arts du chemin », nul ne s’étonnera que ces deux projets recourent à la marche comme support.

Montée sur Chomontel, la ville -Beaumont et Clermont - s'éloigne : c'est encore loin Compostelle?

Concernant l’Ultima il s’agirait de proposer une fois l’an un événement susceptible d’attirer l’attention sur la Via Arverna itinéraire de Saint-Jacques de Compostelle qui relaie à Clermont-Ferrand celui qui vient de Vezelay par le Bourbonnais, pour rejoindre ensuite à Cahors la Via Podensis - partie du Puy-en-Velay - atteinte après avoir rejoint Brioude et traversé le Cantal et le Lot. Ce temps fort consisterait à rassembler au cours d’un week-end de printemps, un grand nombre de marcheurs pour rallier Clermont à Issoire en deux jours ou bien comme à « l’ancienne » en une seule étape.

Réfléchissant à ce projet Bernard Quinsat avait pu constater que sur cet itinéraire ou en sa périphérie se retrouvaient trois communes jumelées avec des cités italiennes traversées aussi pour deux d’entre elles par une voie de pèlerinage joignant Rome et Compostelle, la Via Francigena.
Le hasard, ou la providence en pareil cas, les a distribuées aussi rapprochées l’une de l’autre que le sont leurs trois jumelles auvergnates. Fosdinovo jumelée avec le Pays de Sauxillanges surplombe la mer à deux pas de Carrare, Licciana Nardi liée à Romagnat est plus à l’intérieur des terres en Lunigiana et Frassinoro déjà sur le versant émilien, fille de La Chaise-Dieu depuis 1107, en est maintenant la jumelle (carte d’ensemble).
D’où l’idée de faire d’une pierre deux coups en prolongeant l’Ultima par deux étapes supplémentaires permettant sous l’égide clunisienne d’accéder à Sauxillanges pour aller finir à la cité casadéenne.

Chazelles près de Montrognon 
Comme le constatait Jean-Jacques Rousseau, « les idées venant en marchant » Vincent Challet avec un réseau amical du bassin d’Issoire et du Livradois et les amis de Colportage et de Chamina se mirent en chemin pour reconnaître exhaustivement l’itinéraire et faire des simulations permettant d’ouvrir la manifestation au plus grand nombre dès le printemps prochain et de proposer sur ces traces un rassemblement des « jumelages »  fin aout 2013 avant d’envisager en 2014 une « manche retour » dans la péninsule, en étoile autour des Alpes apuanes et des Cinque terre

Site de Sainte Elidie
En bon voisinage avec Clermont, Issoire on le voit se trouve au cœur de ce projet et c’est ainsi que Bernard Quinsat s’est rapproché de Jacques Magne maire de la ville qui lui a réservé une bonne écoute.

Bien avancés les projets en sont donc là et les troupes « opérationnelles ».
Jean-Pierre Eyrault et Jean-Paul Guichard associant à cette aventure leurs talents  permettraient au plus tôt, l’un avec ses dessins et l’autre ses photos, à Véro Béné de proposer un visuel de qualité qui commencerait à faire récit …

On sait que les jumelages sont souvent à la recherche d’un nouveau souffle. Celui-ci placé sous le patronage de Saint Jacques pourrait s’avérer une bonne idée et partant ainsi d’un bon pied tout le monde y retrouverait son compte … reste donc à suivre la « buona stella di Nardi ».
« Qui a parlé un jour de Toscane auvergnate ? »

Frassinoro fille de la Chaise-Dieu depuis 1107 en est maintenant la jumelle . 



mardi 23 octobre 2012

Quelqu'un m'a écrit …

 
LES FOURS A CHAUX
L’erreur serait d’accorder du crédit à l’apparente désorganisation des lieux, car c’est justement ce joyeux bordel qui semble lui donner corps. Les Fours à chaux font partie de ces endroits ou le bazar est un décor, donc une construction reflétant le fond de l’âme de ses créateurs. Loin de la friche industrielle, c’est un espace investi. Investi à plusieurs titres, et par plusieurs tribus.
D’abord la famille, les héritiers… Ceux qui décident que l’histoire des Fours ne prend pas fin avec l’arrêt de la production. De leur patrimoine familial, privé, désaffecté, ils font un lieu artistique riche d’une nouvelle histoire.
La deuxième sphère à graviter autour des Fours est constituée par ceux qui y croient, ceux qui adhérent. Parmi eux, les nouvelles chevilles ouvrières qu’incarnent les deux associations  «  Amis des Fours à Chaux «  et « Colportage, Arts du Chemin », mais aussi les artistes résidants, les oiseaux de passage - musiciens, comédiens, danseurs, … Ils rajoutent au joyeux bordel en y apportant leur touche personnelle de manière éphémère, ou plus durable comme plasticiens résidants Yves Guerin et Roland Cognier.
Et puis des invités qui débarquent en écarquillant les yeux, leur curiosité accrue par le tableau qu’on leur a dressé avant de les convier à la fête. Ils arrivent là et tentent de compter combien de volontés se coordonnent pour créer cette magie qui fait sens. Et finissent sans doute par se dire que cette bande d’amis a bien de la chance de disposer d’un tel écrin comme terrain de je(ux)…

Charlotte OUDIN

lundi 8 octobre 2012

La révolution des violettes a bien eu lieu !



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A Romagnat, doux week-end d'automne.
Aux « Fours à chaux », la révolution des violettes .

Les « Fours à chaux » la nuit, toujours la même magie, toujours le même enchantement.
Un acharnement à les faire vivre, leur redonner chaque fois un habit de fête populaire, 
un velours de salle de spectacle, digne des «grandes» !
Des lumières en guirlandes colorées, des flammes, des sourires.

Samedi 6 septembre 2012,
la compagnie Latituds joue pour nous une fois encore «La petite république des Herbeaux», écriture et mise en scène de Lionel Alès.
Deux comédiens, un musicien, endossent tour à tour les cinq  personnages de la pièce (six avec la musique de JK) et nous emmènent avec Marion, Le Toine et Luka dans un voyage onirique, réaliste, émouvant. La révolution des violettes.
Le texte est fin, drôle et grave, poétique.
Les acteurs ne nous laissent pas de répit, des presque larmes au rire !
Le décor d'une inventivité somptueuse... toujours en mouvement et transformations, acteur lui aussi !

Les spectateurs : ce soir ils sont une centaine. On fait salle comble !
Des habitués qui ne manqueraient «ça» pour rien au monde.
Des nouveaux venus juste amateurs de théâtre et qui ont entendu dire.......
Des musiciens, des amis, des passionnés de quelque chose , ou de tout, ou juste de rencontres ….humaines!
Ovation pour les artistes !
Tout le monde est ravi. D'avoir été là.

Il faisait doux.
La soirée fut belle, se prolongea en discussions, musique, échanges tard dans la nuit, autour du brasero

Marie Staelens . 

mardi 25 septembre 2012

Fours à Chaux le 6 OCTOBRE : La Petite République des Herbeaux !


Bonjour,

Lionel Alès et la Cie Latitud's sont pour moi bien plus que des compagnons des " Arts du Chemin ", et au-delà même de la fraternité, quelque chose cligne du côté de la transmission comme  une affaire de filiation presque, d'inspiration partagée c'est sûr… on ne s'étonnera donc pas que dans leur spectacle on puisse assez souvent se sentir retomber dans " nos pas " !

Bref, passé la "centième"  de "La petite république des Herbeaux" au Mézenc, pièce que Lionel a écrite, mise en scène et joue avec Christophe Huet  et Jean- Karim Guillemet (diatonique) nous avions ensemble imaginé un "retour" de "La petit République"  aux Fours à chaux :
ce sera le 6 Octobre à 20H30 et nous vous y attendons. Réservation au 0695379482 (ou sur cette adresse mail). Entrée :10 Euros

On fera un accueil à partir de 18h30,  vous pourriez amener votre casse-croute, y'aura des tables et peut-être de la musique … Penser à prendre une petite laine !

Cette fable bien déjantée, où l'onirisme finit toujours par avoir le dernier mot, ça fleure bon souvent le hors-temps de nos chemins de traverse, le hors d'usage même au sens où l'entend Quignard dans les Désarçonnés au regard de la pensée utilitariste !
Je peux pas tout vous dire … les curieux iront sur Google chercher "Compagnie Latitud's" ou "Nous autres d'ici" y sauront tout ou presque, assez en tous les cas.

Aidez-nous à faire connaître ce spectacle "chez nous" aux Fours à Chaux à Romagnat.

Merci . Bien à vous.
Bernard Quinsat.





Fours à Chaux en tenue de soirée…






mercredi 19 septembre 2012

Les formes rondes … ( Jean Giono )


Retour à ce blog où les plis et la rondeur du monde retrouve le carré de la Terre où " je suis seulement l'ouvreur de fenétres, le vent entrra après tout seul  …
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Les jours commencent et finissent dans une heure trouble de la nuit. Ils n'ont pas la forme longue, cette forme des choses qui vont vers des buts : la flèche, la route, la course de l'homme . Ils ont la forme ronde, cette forme des choses éternelles et statiques: le soleil, le monde, Dieu . La civilisation a voulu nous persuader que nous allons vers quelque chose, un but lointain . Nous avons oublié que notre seul but, c'est vivre et que vivre nous le faisons chaque jour et tous les jours et qu'à toutes les heures de la journée nous atteignons notre but véritable si nous vivons … ( à suivre )

Jean Giono  .Rondeur des jours .


Photo :" Mon grenier est une forteresse imprenable " sur FB… Merci .
à gauche ci-dessus :  
"L'enorme Mascherone con la bocca spalancata, emblema del Parco dei Mostri di Bomarzo."
Foto di Herbert List 1952 , vue et reprise sur Canino .


 

 


Image vue et reprise sur Canino

lundi 2 juillet 2012

Que reste-t-il de nos amours ?

Faisions-nous du Land'Art à Brion en Mars 1993 ? 
Hommage à la manifestation Horizons 2O12 .




Un premier rendez-vous le 14 et/ou 15 Juillet aux Estables …si je ne fais pas partir ce papier aujourd'hui je vais encore être à la bourre…ça se fait un peu dans la précipitation mais je suis sûr que vous comprendrez de quoi il s'agit …et que pour qu'on touche le plus grand nombre de ceux qui pendant si longtemps se sont embarqués dans tant de folies vous comprendrez aussi que je compte sur vous pour sortir dare-dare le " Tam-Tam " y compris électronique…
A bientôt donc et merci d'avance . Amitié. BQ.
PS : pensez entre autre à ceux dont vous avez entendus parler sans jamais les avoir rencontrés malgré votre envie : ce serait une chouette occas ' , non ?

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Bonjour ,

Toujours autour du " chemin " et du " cheminement" , quel qu'en fut le " théatre opérationnel ", ma rencontre avec chacun d'entre vous et ce que nous avons vècu ensemble, continue plus que jamais à  illustrer le grand livre de mes  bonheurs.
Nous nous sommes toujours je crois aventurés sur des "terrains singuliers " où corps et esprit étaient invités à la " même grande table " … celle du Massif -central - même si sans doute, partout ailleurs nous aurions inventé un truc qui nous ressemble - cette singularité il m'a semblé que petit à petit elle n'était plus de mise dans un "monde" de plus en plus " utilitariste" .

L'idée du coup semblant usée et moi avec, je me suis retiré progressivement. 
Plus tard me  découvrant  moins usé que je le croyais j'ai commencé à nourrir le projet que nous nous retrouvions un jour !…  Une grande traversée, "que pour nous",  conjuguée sur un mode majeure à dos du grand massif, une diagonale, cul par dessus-tête, de telle sorte que sitôt rendu à Sète, un cargo nous ouvre son ventre pour nous livrer à un autre rivage de la méditerranée… un ailleurs où nous aurions à nouveau à nous inventer . Où ? A voir … Pour l'heure la Sicile me tenterait bien… et nous finirions en haut de l' Etna …Taratata !

Chacun pourrait s'y joindre à sa convenance, mot de passe et cri de ralliement serait : " que reste-il de nos amours ? ",  on relirait avant de partir " La route " de Jack London, on se souviendrait que " La vraie Liberté c'est le vagabondage " et on se dirait que c'est la faute à Rousseau… dont c'est tout juste le 300 e anniversaire …et à ce propos c'est quand qu'on part ?  Si en Mars 2O13 on  commençait à en faire un bout … libre et confiant sur ce grand territoire qui nous dépasse ou plutôt qui à sa mesure-démesure nous a fait si grands si fiers et si heureux …

Sophie Maneval, Sébastien Michel et Lionel Alés qui ne furent pas les moindres hérauts/héros de cette incroyable saga voudraient mettre à profit un événement qui se passe " chez eux " pour vous proposer une premier rencontre autour du 14 Juillet aux Estables …ils ont acceptés que je me joigne à eux pour ce qui serait alors la première déclinaison de nos " souvenirs amoureux " : La 100em représentation de " La petite République des Herbeaux " écrite mise en scène et joué par Lionel .
Ce ne serait sans doute pas un hasard si nous nous retrouvions là… mais je ne dirais toutefois rien de Sophie, de Sébastien et de Lionel vous savez tous déjà quelle place ils occupent pour moi …mais de" la petite république" , je dirais que l'essentiel de l'univers que nous partageons est là …alors venez !

Je vous embrasse .
Bernard Quinsat


jeudi 21 juin 2012

Haut les Fours à Chaux !



 " Aux fours les bus de Tchernobyl  de la " Cie Brut de Bêton " bientôt " Petites scénes " et lieux d'accueil ."
Au-dessus de Romagnat, les Fours à chaux veillent de leur haute carcasse sur ce qu’il demeure de singularité dans ce village voué à la banalisation de la métropolisation .
A l’écart, en toute indépendance, s’inscrit ici une action culturelle et artistique aléatoire mais de longue haleine, soumise aux seules contraintes affinitaires entre les intervenants, les « résidents » du site et le formidable «  esprit » du lieu . Les deux associations «  Amis des Fours à Chaux «  et « Colportage, Arts du Chemin « ainsi que les sculpteurs Yves Guerin et Roland Cognier sont ici les « gardiens du temple « . 


Peintre danseur, photographe Michel Gerardin aime à retrouver cet univers si singulier . On se souvient de la résidence qu’il y fit il y a plusieurs années ou des interventions que proposèrent les danseurs des Compagnies «  la traverse » ou « sang d’encre ». C’est dans le même esprit que les samedi 23 et dimanche 24 Juin de 15 h à 21 heures. Michel Gerardin va présenter à nouveau dans ces lieux : Peinture, photos, vidéo  en écho aux impulsions telluriques des galeries, à la mémoire du labeur, des outils et des machines .
Danse et lecture de textes émailleront cette expo et pourront s’égailler ailleurs dans le site . Ainsi Samedi à 20h3O dans un des lieux les plus insolite des Fours à chaux Sylvain Chauffour et Thierry Marc, prendrons altitude et respiration pour survoler des textes sur le vol, l’avion, l’aérostat, le shamanisme, la rosée du matin, l’attraction lunaire… et c’est ainsi que Saint-Ex, Cendrars, Cyrano de Bergerac, Jules Verne, Jorn Riel, seront de surprenants visiteurs d'un soir des Fours à Chaux .

Pour d'autres infos concernant :" Vols " voir sur le même blog mon billet du 24 Avril intitulé : 
" Vols à travers le lotissement du ciel " .

Entrée à prix libre . Prévoir : cousins, vêtements chauds et lampe de poche !

mardi 8 mai 2012

Roger LEBRE est décédé …

Obsèques demain mercredi à 14 heures 30 à l'église de Romagnat .
C'était mon oncle, il était ingénieur des Mines, responsable des fours à chaux jusqu'en 1966, il avait été conseiller municipale pendant trois mandats ett adjoint au maire Arséne Boulay .
Ses cousines et cousins et ses amis perdent un être rare .

vendredi 4 mai 2012

Une Origine qui ne doit rien aux élections…



Liegende Frau  : Egon Schiele pour une autre Origine du Monde, ma soif en cette fin de campagne y trouve mieux à s'étancher… d'autres naissances sont à venir !

Origine du Monde : Gustave Courbet. Musé d' Orsay


mardi 24 avril 2012

Vols à travers "Le lotissement du ciel "…




Ce serait presque dommage de dire de "Vols" que c'est un spectacle, et parler de dernière représentation, un non sens .
C'est bien autre chose et quand tu as embarqué une première fois dans ce vol-ci tu n'atterris plus jamais…
…alors l'ultime décollage, ça veut dire quoi ?
Bien sûr si tu n'as encore jamais mis le pied à bord, tu ne dois pas rater le dernier embarquement le 12 Mai *… tu n'en reviendras pas !
Des petits riens de mise en scéne qui donnent la vraie mesure d'un texte de Cendrars  "le lotissement du ciel" , proprement inimaginable, 
ce qui l'amena à préciser que :

"Mon livre est plein d’oiseaux, d’ailes, d’anges, de saints, d’enfants, de fleurs de soleil, de lumière  de rêve éveillé, mais il contient aussi toute la faune et toute la flore redoutables de la nuit, et j’ai dû  m’arrêter avant d’y introduire quelques histoires d’escrocs goguenards et innocents, mon livre étant déjà :trop plein et, moi, ayant trop de choses à dire.
Après Bourlinguer, le voyage continue mais sur les voies du monde intérieur. C’était urgent ! "


On est du coup tout à fait rassurés,
mais rendez-vous compte quand même où on réside …et à quelles altitudes !
Alors on part ensemble ?

Bernard Quinsat .
_______________
* Samedi 12 Mai 2012 20H45
Ed La Claviéres . 16 Rue Marivaux 63200 RIOM .
Réservations : 06 66 61 55 57

mardi 17 avril 2012

Un rencard au " Clos des Amoureux "…


Pour la Célébration de la  Vigne Nouvelle …Des mots "vendangés" hier après-midi, ça boue dans la cuve…je soutirerai plus tard …Sans attendre, ce premier jus pour vous, en Amitié .  Bernard Quinsat .  


Voir aussi dans " Parole libre " billet du …

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Lundi,
Avec Laurette et Annie Sauvat  devant " notre " ceps …
de bonne heure
lecture du journal
deux meetings " monstres"
à Paris ce dimanche
de suite, la courante pamphlétaire
va bon train sur son blog
"parole-libre "…
Fâcheuse manip
tout disparaît d'un coup…
merde !
il est pressé ,
en vitesse, il reconstitue
toutes fraîches
quelques bribes dans son cahier
pour plus tard …

Fin de matinée
inauguration à Chanturgues ,
du " clos des amoureux "
un hectare de vigne
reconquis sur les friches
et définitivement soustrait
aux promoteurs
AOC oblige ,
Magnifique !

Toujours,
il a  bu du vin d' Auvergne
et en a fait boire
quitte à passer pour un demeuré,
-demeuré ce mot lui va d'ailleurs -
il a toujours su ce qu'il aimait à travers ce vin
-" où il restait " le demeuré -
ce qu'il défendait…
" plus qu'une Province, un secret ! "
aurait dit le grand Alexandre…

De l'autre côté de l'alignement de tables
cinq jeunes viticulteurs de Boudes,
"gamins" qu'il se dit affectueusement
dans sa tête et son cœur aussi …
Il a connu leurs pères,
pour deux d'entre eux leurs grand-pères
Qui eut pu croire ça il y a trente ans :
cinq jeunes ici à en vivre ,
en vivre bien !
De l'autre côté de la table,
aujourd'hui,
ils sont comme frères et sœurs dans la joie !
Ils servent leur vin,
d'autres en face d'eux le boivent…
double offrande,
étrange céne,
les uns et les autres y ont toujours crus,
aujourd'hui ils voient :
le coteau donne son flanc,
demain son sang,
pour l'heure l'émotion,
des larmes presque,
l'heure est bonne,
chaude et salée
sur sa joue…

Une a bien connu sa mère à lui,
lui en parle,
et donc un au moins à connu leurs grand-pères…
le temps des uns et le temps de l'autre,
Ils sont entrés en plein dans leur vie,
lui la quitte peu à peu…
Sans tarder il ira les retrouver
dans leurs caveaux du Lembronnet :
c'est dit !

Presque trente ans la Rand'aubade là-bas,
la folie dans la vallée des Saints
le grand pique-nique sur la place de Boudes,
les caves à Chalus,
la chapelle Sainte-Madeleine
fraîchement ramenée au regard,
Villeneuve le soir,
le château,
l'invraisemblable Fête…
comment dire tout ça ?
10 Octobre c'est le jour d'alors
La musique partout
les chemins en gaitée
l'automne des vignes des champs et des bois,
le basalte et la glaise,
la glaise  qui colle aux pieds dans des traces,
la glaise qui fait les hommes
et façonne leurs âmes,
les sourires sur tous les visages,
le monde, tout ce monde
ceux présents bien sûr
10 ans déjà à aller ensemble de compagnie ,
mais le Monde aussi,
le Monde qu'ils allaient refaire,
le bonheur,
le vin et le bonheur…
et sa mère qui n'en revenait pas ,
oui sa mère…
la Blan-Blan
" La Blanche " conquise : Oui !

Il revoit sa  sœur qui danse
devant le four à Ternant-les-Eaux,
sa sœur avec Jacques,
Jacques depuis parti ,
et sa sœur et sa mère
deux flammes
qui se sont éteintes …

Tout serait donc parti d'un " clos des amoureux " ?
Un" Paradis" en quelque sorte …et bien oui !
Et tout y ramène sans cesse  …

Bernard .
16 Avril 2012





jeudi 5 avril 2012

Le réel et son double ? Eh bien Non !




Heureuse rencontre sur le chemin des vergers sous Clémensat avec Marine au Pays des Merveilles . Un histoire fantastique , rien d'étonnant dès lors que l' auteur s'appelle Lewis . Avec Rebelle, ça s'invente pas non plus,  pouvant pas faire comme les autres ils sont devenus mardi les parents de jumeaux Comtois . Le cas est assez rare pour mériter d'être conté…









On l'aura compris Marine c'est la marraine et Rebelle et Lewis les parents - ils se sont séparés depuis, avec des caractères si forts, qui s'en étonnerait ? - les enfants sont encore à baptiser … demain on devrait en savoir un peu plus
 Malgré leur séparation, tout le monde connaît Lewis , c'est lui qu'on voit en photo sur l'arrière  du véhicule de Didier Cohendy qui en dehors de l'élevage des Comtois est boulanger-paysan . Marié avec Maria qui elle fabrique des pâtes à la farine complète de la ferme, ils sont les parents de Marine …a noter qu'ils n'ont jamais eu de jumeaux : contents quand même ! … à suivre …

Leçon de Printemps : Une terre , riche et belle … "eau à tous les étages ", au-dessus le cédre magnifique de Clémensat !
Le Massey-Fergusson est rouge, la bouillie bordelaise bleue : Normal !
 Magique aussi que ce soit le président de Romagnat-Patrimoine qui fasse le scoop sur cette affaire dans l'endroit de Romagnat le plus doué pour l'agriculture et comme il se doit bien évidemment : promis au béton ! Le lieu-dit s'appelle les Plantades rien que ça , Le chemin des vergers , pas mal non plus, les sources sourdent sur tout le versant, les jardins y abondent, la  terre y est alluviale  : qui dit mieux ! …durablement mieux bien sûr !!!

AMAP que fais tu ? On soigne la nostalgie consumériste ! Les paysans de Romagnat qu'est ce que tu veux qu'on y fasse ? Mais les friches … Ah oui les friches !…et l'agriculture paysanne de proximité t'en fais quoi  ? Ah bon y a ça aussi dans les AMAP ? … c'est que la terre est basse …

lundi 2 avril 2012

A propos de la Via Arverna …



 Suite à l'information de la création d'un site www.arverna-compostelle.fr/wordpress/ j'ai accusé réception auprès de son auteur, et voila ci-dessous ce que je lui ai écrit . Je sais que vous saurez en tirer bénéfice …Bonne lecture !
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Bonjour ,

Je voulais vous remercier de m'avoir communiqué l'existence de votre site et vous féliciter de votre initiative
qui ne manquera pas de rendre service à ceux qui sont proche de votre démarche .

Vous savez sans doute que ceux qui sont très attachés à la grande et si originale aventure de Chamina , me flâte en me considérant comme une des chevilles ouvrières de cette initiative et de ce mouvement et le dépositaire de cette mémoire-vivante que je me charge d'assumer sous le titre des " Amis de Chamina " que j'avais crée ainsi que l'association qu'il désignait et que j'ai repris, abandonné qu'il avait été par des gens ignares qui en étaient indignes, au profit d'une autre appellation banalement marketing, fut-elle associative .

Vous comprendrez donc qu'à ces titres là je me montre très content de votre initiative qui va contribuer au développement de cet itinéraire crée et édité par Chamina ce que vous ne devriez pas manquer de mentionner sur votre site . Si vous avez besoin de renseignements sur tous ces aspects, je me tiens bien sûr à votre service .

J'ai pour ma part parcouru ce tronçon du " Saint-Jacques" à plusieurs reprises depuis que nous l'avons crée, ainsi que d'autres variantes plus personnelles qui conviennent mieux a ma vision et prennent mieux en compte les valeurs du parcours, sa véracité historique et d'autres souhaits de marcheurs allant plus en dehors des sentiers battus et des exigences de ce que pour moi à l'exclusion de toute autres appellations je nomme la Marche ou le Voyage à Pied .

Je suis sûr que vous êtes très conscient de l'intérêt qu'il y a à inscrire cette Via Arverna dans le prolongement de l'itinéraire qui passe par le Bourbonnais après avoir pris son " départ " à Vézelay, le resplendissant site roman à la réputation étincelante ! ( cf Jules Roy : "Vézelay ou l'amour fou " )
Même si je n'en ai pas trouvé de traces sur votre site, vous devez savoir que l'association " Chemin de l' Espérance " organise en Juillet une concentration entre Souvigny et Clermont-Ferrand . http:/www.chemin-espérance.eu/

Pour ma part avec l'association Colportage " Les Arts du Chemin " et sous la bannière des Amis de Chamina , je propose  au cours du Week-end de l'Ascension pour parler et autant que faire faire parler de notre Via Arverna, une rencontre " marchante " entre Clermont et Issoire ouverte à tous.

Anne Quinsat vient de recevoir à la chapelle Sainte Anne de Chadrat la statut de Saint-Jacques œuvre d' Yves Morvan qui depuis cet hiver préside aux destinées du " Comptoir Compostellan " à Romagnat .
Sachez enfin qu'a Romagnat avec Laurette Quinsat mon épouse nous avons aménagé un petit lieu, " le Comptoir Compostellan"  susceptible d'accueillir des pèlerins voire de proposer à des marcheurs à la journée une petite collation au terme de leur balade . Je vous joins notre logo et notre tampon . 

Nous y proposons aussi des rencontres et causeries autour des idées qui sont les nôtres concernant la marche et les rapports qu'elle entretient avec l'écriture et ce " grand véhicule " qu'est le corps, ce seul et vrai " nous- même " dont la marche est le révélateur . Ce modeste enseignement que nous avons acquis d'une pratique mêlant ces trois considérations auxquelles il faut certainement joindre la lecture nous tentons de le transmettre à la demande à qui le souhaite de l'unique façon qui sied, vous devinez la péripatéticienne manière …


Pour nous, le corps n'est ainsi pas le moyen de la Marche mais son terme …ainsi ne dit-on pas " aller à pied à Saint Jacques de Compostelle" , mais "aller à Saint Compostelle pour aller à pied" l'itinéraire , il joue comme la " clôture" d' un établissement monastique, sa longueur - de son engagement -, sa matérialité et matérialisation qui le retire de tout souci séculier ( sic ), ses séquences, son rythme, sa répétitivité, son horizon, ses "cellules", sa frugalité, son corpus de valeurs, sa charge d' histoire, etc… intervenant comme la régle d'un ordre - régulier- dont le chemin est en quelque sorte le monastère-couvent  (un peu des deux) -avec cloître et déambulatoire évidemment !-  dans lequel on entre pour le temps d'une retraite en n' oubliant pas bien évidemment que retraite se dit en espagnol : jubilation !

Sur ces mots je vous laisse donc à la jubilation de votre travail sur ce site bienvenu .
Bien à vous .

Bernard Quinsat .


PS : Afin que les lecteurs de mon blog soient informés de l'existence de votre site je vais déposer un billet dans " voyage à pied " ou vous pourrez le consulter grâce au lien suivant : http://voyageapied2.blogspot.fr/2012/04/propos-de-la-via-arverna.html

Si je me croyais autorisé à vous donner un conseil , il me semble qu'à votre place , j'externaliserais la plupart  des photos du site - un lien permettant d'aller les voir - pour en faciliter le chargement et ne pas décourager les gens d'aller le consulter …c'est bien sûr à vous de voir ?