vendredi 30 octobre 2009

Juste un mot à mes enfants et mes petits cousins …à d'autres aussi peut-être ?

Le chien ( "Whisky," seater irlandais ramené de chez les cousins Perret - parents de Monique Cournol , les Cournol du bureau de tabac "d'en haut" !-qui tenaient une brasserie à Paris, porte de…) la carriole ( fabriqué par Jean-François Vazeille mon cousin germain dans la grange de la cour de la boulangerie "d'en haut", pas loin du bac en ciment où étaient conservés, enveloppés dans des journaux, les œufs pour la pâtisserie…et pas loin non plus de la soue du cochon dont la tuerie plus tard " libérera " son cri dans tout le quartier de l'église ) et moi ! …Derrière moi un mur ( celui d'un enclos mais lequel ? ) et devant moi quoi ? Un autre mur ?…ou un autre horizon dans lequel mon regard semble se perdre ?

J'ai quel âge ? 7 ou 8 ans peut-être ? …il fait chaud, c'est l'été, on pourrait me deviner d'humeur maussade ou décidée…le chien l'a deviné ?…il a cet air "brave" que je ne suis pas près d'oublier …une compagnie amicale ? Mieux peut-être, une amitié ?

La vie à cette époque était plutôt comme on le devine "en haut "là où je suis resté et resterai sans doute …alors que vous saurez peut-être le raconter et surtout en aurez l'envie …

Cette photo m'a été envoyée aujourd'hui par Arnaud Vazeille, votre cousin issu de germain ou comme on dit aussi au second degré ou encore plus simplement en second…en complicité avec son père J-F . Que du fond du cœur ils en soient ici remerciés .

Je vous embrasse .

Votre papa, et cousin .

jeudi 29 octobre 2009

Chanonat-Romagnat " on the same line ! "


Décidemment, cet arrière-pays de la ville est pour moi comme un jardin indispensable et relié à mon univers quotidien…la chaux est un liant ne l'oublions pas !
J'y retourne cet après-midi avec Jean-Pierre Couturié et Juan de Diego pour jeter un œil dans les anciennes carrières souterraines et voir exactement ce qu'il reste du four dont-il est question dans l'article joint ! …
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Une autre année j'avais écrit un truc comme ça :

Communiqué de Presse

En ce dimanche du patrimoine, pour les amoureux de la chaux, de la marche et de la mémoire rendue vivante, rendez-vous avait été pris à Jussat avec Jean BLANCHETON qui fut ici chaunier-vigneron à la belle époque. Dans ces parages on disait Chaunier pour désigner celui qui fabriquait la chaux pour les besoins de la construction réalisée ici avec les grès blonds, extraits sur place dans "les grottes de César" creusées dans le puy de Crouzille qui domine le village.

On vit ce qu'il reste des fours à chaux de Blancheton et de ses prédécesseurs, ainsi que la carrière souterraine de pierre à chaux qui s'enfonce sous le puy de Jussat qui est désormais le royaume des chauves- souris..... Puis, dans les pas de Blancheton on prit les chemins qu' il avait lui-même empruntés en direction de Romagnat et ces autres fours à chaux, où il avait en son temps appris le métier, avant qu'il ne reprenne l'activité à Jussat.

Chemin faisant, on a pu observer de loin, là-bas sur les flancs du Puy Saint Romain, au dessus de l'Allier, l'ancien site des fours à chaux de Saint Marguerite et dans un même regard, deviner là où étaient ceux de Cournon. Quand à ceux de Gergovie il suffisait de les imaginer à deux pas derrière le Puy de la Roche Blanche. C'est que depuis l'arrivée des romains, la fabrication de la chaux, le chaufournage, n'est en rien une production anecdotique mais au contraire une activité répondant à des besoins essentiels des hommes (construction, agriculture, industrie...) et c'est pourquoi partout où se trouvait le moindre gisement de pierre à chaux, il était exploité. Qui s'étonnerait dés lors que le métier de Chaufournier était un "grand métier" au sens où on l'entendait dans les corporations ? .....et qu'on le trouve ainsi mentionné dans les lignages au même titre que celui de Laboureur !

En cours de route, une lecture fidèle du paysage "donna à voir" comment quand " la mer" s'est retirée l'érosion fluviale fouilla les épaisseurs de sédiments déposés au fond des lacs de Limagne, laissant en place le cas échéant, les parties les plus dures comme c'est évident au col des Goules à proximité du circuit de petites voitures de Gergovie.

Tout ceci finit donc par mener nos amateurs de patrimoine aux fours à chaux de Romagnat où Jean Blancheton rejoignit ainsi la lignée des Cournol, Brun, Ravel, Rochon, Thèvenon, et plus récemment les Lèbre , qui furent ici chaufourniers jusqu'en 1970, dans cette mémoire vivante que Bernard Quinsat remet progressivement "en marche" depuis plusieurs années.

Monique Brun Conseillère municipale, a accueilli les visiteurs à Jussat et guidé leurs premiers pas , alors que Gérard Rives, maire de Chanonat, dont Jussat est une section, avait tenu à participer à ce pèlerinage aux sources d'une mémoire qui - tout à l'écart d'un romantisme du passé, non plus que d'une mythologie de l' existence- si elle venait à disparaître " c'est la conscience humaine qui serait lésée, et pour une part détruite". Et Patrick Laupin de rajouter : "lorsque meurent les actes fondateurs, s'ensuit une inéluctable mortalité des langues. Pour un mot nommant le travail qui disparait, ce sont des centaines de sensations qui s'abolissent, nous quittent, ne nous informent plus de leur geste de conscience et de passé. "

On sait enfin, avec Pierre Michon qu'il y a de la grandeur à célébrer ces "vies minuscules" qui font la claire beauté des hommes.
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A lire : Paulette Vernadat " Jussat au......." - Patrick Laupin "les visages et les voix " -Pierre Michon " Vies minuscules "




Anciennes carrières souterraines de pierre à chaux, à Jussat, aujourd'hui royaume des chauves souris...

dimanche 25 octobre 2009

Tout nous raméne à Saint-Jacques…

Petit mot de Michel Favier ce matin :

" On a loupé ton invitation puisque n'ouvrant le mail que maintenant!
Et en plus j'avais parlé de cette expo à Annie cet après midi!!
Bon peut-être demain?....
Mais en attendant une photo prise sur le St Jacques l'année dernière après Montbourguet, chemin de traverse pour rejoindre Auch, Tarbes et Lourdes
Amitiés
Michel. "



On savait aussi combien pour Michel Cournol " La route " de Santiago de Compostella fut un moment sans pareil . On ne savait pas, par contre, que depuis son retour il s'était attaqué à la réalisation d'une stèle qui aujourd'hui est dressée discrètement chez lui . Comme " le point zéro " d'un nouveau départ d'un pélérinage existentiel ?



mercredi 21 octobre 2009

MOKE aux FOURS à CHAUX le WE ProchaiN ! !

Communiqué de presse transmis à Cécile Joachin correspondante locale du Journal La Montagne le 16 Octobre 2009 et non publié à ce jour 21 Octobre 2009

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Riche d'une quarantaine sonnante et trébuchante Moke se décide à entrer dans la carrière du doute nourricier d'où s'échappe la route de la création…

Avant la première expérience de la dispersion et de la perte, Moke a souhaité présenter l'ensemble de ses premiers travaux - autour d'une installation importante qu'il a consacrée au site lui-même – sur la Photo et le métal, aux Fours à Chaux de Romagnat lieu de travail par excellence plus que Galerie où l'on se montre . On conviendra que pour un homme à l'écart du paraître, il ne pouvait y avoir de meilleur endroit pour tenter, avec humilité, cette aventure fébrile dans le regard des autres.
On sait cette première expérience est indispensable au "créateur en puissance" ne serait ce que pour le déblaiement nécessaire à l'installation de l'œuvre à venir …De là, de cette peur du vide, viendra en effet la première métamorphose.

Rien de "m'as-tu vu" dans son travail, pas déjà de "réponse à tout", mais une promesse - qui n'est pas sans nous rappeler celle de Zade, autre artiste dont la présence hante les Fours – des questions qui laissent deviner un chemin ouvert à travers un paysage intime qui se cherche des visages qu'il emprunte pour l'heure aux "choses" vues au gré de ses déplacements …

Sur ce chemin, le travail de Moke nous invite à le suivre ou plutôt bien souvent à le précéder comme pour le rassurer, lui servir de guide, presque …

Car alors qu'on devine déjà ce qui à coup sûr deviendra une œuvre, Moke persiste à avoir plus qu'un rêve d'artiste : une quête de sincérité …

En croisant Moke, Colportage et les Arts du Chemin ont reconnu un passeur, et c'est pourquoi avec Bernard Quinsat ils ont convenu de cette halte dans leur antre des Fours à Chaux les 24 et 25 Octobre. Cette expo pourra se prolonger sur Rendez-vous sur le lieu, en attendant les 31 Octobre au 11 Novembre où Moke s'exposera à Montpeyroux dans le cadre des Automnales des Arts.

Moke alias Laurent Ollier : mokollier@aol.com---www.mokollier.blogspot.com

dimanche 18 octobre 2009

Quand la Musique fait des Miracles !

Communiqué de Presse transmis le 16 Octobre 2009 à Cécile Joachin correspondante locale du journal La Montagne et publié ce jour 26 Octobre 2009 .

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Plus de 120 personnes qui s'étaient déplacées pour un concert lyrique à Romagnat, un dimanche en fin d'après-midi ce n'est pas ordinaire, aussi convient-il d'évoquer :

-Le Bonheur d'une association dont chacune des propositions reçoit un pareil accueil .

-La Richesse des collectivités qui peuvent compter sur leurs territoires des associations indépendantes - comme Romagnat-Patrimoine- qui, sans aucun souci clientéliste, sont forces de proposition et d'action sans recours aux deniers publics

- La Chance enfin pour les romagnatoises et romagnatois d'avoir pû le même Week-end , "participer" au spectacle " Chez Pierrot " aux Fours à Chaux et assister en l'église au concert de "Viva voce " pour un voyage musical d'un continent à l'autre et chance aussi pour eux de voir ainsi leur Patrimoine animé et donc vivant !

Fabrice Maitre qu'on connaît bien ici excelle on le sait dans le genre du "mélange harmonieux" qui témoigne de sa part d'une connaissance très large et de la musique et de sa très grande capacité à trouver des équilibres éclectiques et séduisants . Il en a une nouvelle fois administré la preuve l'autre soir en dirigeant Viva Voce en complicité parfaite avec Emmanelle Fruchard Mezzo- Soprano et Dominique Blanc-Leleu pianiste toutes deux marquées d'un talent extraordinaire doublé d'un altruisme communicatif .

Et ainsi les airs populaires sans arrangements particuliers se sont d'emblée installés à l'étage de " la grande musique " d'où personne, public comme exécutants, ne sont plus redescendus jusqu'à bien après la fin du concert !

Dans cette marche vers l'excellence c'est incontestablement les "Vocalises" de Rachmaninov éxécutée à la perfection, " chant plein" mais tout en retenue, par Emmanuelle Fruchard qui tendirent le lien harmonique auquel se rattacha tout le reste .

Pour ceci, un petit chœur d' une douzaine de chanteurs aux pupitres forcément restreints exige de chacun de ses exécutants l'excellence, tout en faisant corps et chœur .

Et c'est ainsi qu'au cours de l'incroyable Stänchen de Schubert on a pu avoir l'impression que, à l'unisson, le chœur, la mezzo, la pianiste et le chef tendus vers l'avant, avançaient réellement. Notre équipage semblait alors pousser d'un même élan comme on dit en sport collectif et le public étaient porté par tant de ferveur …même si à vrai dire il avait décollé depuis déjà un bon moment !

Le magnifique chant malgache qui suivit si étrange et si beau que personne n'en cru d'abord " ses yeux et ses oreilles" préfigurait peut-être ce que pourrait être ici un prochain concert de Gospel's ?

Mais l'on se précipitait inexorablement vers le terme et du faite où l'on était tenu ( rendu ) un étrange sentiment de vertige gagnait chacun …mais la magie avait tissée un filet de concorde …et l'on senti alors, à ce moment là, l'assemblée réunie ici, pourtant si diverse, d'un coup plus ouverte et donc plus réconciliée .

Au départ sur le ton de la boutade Bernard Quinsat avait pu évoquer le fait qu'à l'échelle de la grande agglomération ce concert était ce jour là le rendez-vous à ne pas manquer ,et reprenant Jean Vilar que l'élitisme – qu'on lui reprochait souvent – était le rêve à partager avec tous . Au final on eut la confirmation de ce qui avait été dit au début à savoir que tout en revendiquant son "attache"- ne serait ce qu' à travers son nom Romagnat-Patrimoine- l'ambition de l'association était double : toucher à l'excellence et rayonner et faire rayonner Romagnat à l'échelle " métropolitaine " !

Une fois de plus la preuve avait été faite que la musique peut produire des miracles ! Un grand merci à Viva Voce !


mardi 13 octobre 2009

En Picardie : des Arbres à Loques…aussi !

Au courrier aujourd'hui, un petit clin d'œil de Servane ! Décidemment cette nana je l'adore et "mes biens chers frères, mes biens chères sœurs " : vive l'arboriculture !

Servane nous devrions la retrouver sur nos chemins au cours du " voyage d' hiver "du 13 Décembre …mais si nous plantions déjà des arbres à Loques le 21 Novembre " sur le sentier d' la Catherine " …et si nous récoltions déjà des loques le 7 Novembre au cours de " La première pressée de pommes " aux Fours à Chaux ?
Pour plus d'explications voir précédemment le billet qui présente " La belle Affiche … " de Romagnat-Patrimoine !




















Servane de face et de dos en train de récupérer des brindilles flottées au fil de Loire à hauteur d' Issarlés-village pour en faire des fagots au cours de La Trace 2002 !!!! …et nos Arbres à Loques à nous et à Elle , dont on pourrait revoir certains le 13 Décembre aux environs de Romagnat ? Vivement ce " voyage d' Hiver ! "

Demandez le PROGRAMME …de ROMAGNAT-PATRIMOINE !

PLUS DE DÉTAILS …BIENTÔT !

lundi 5 octobre 2009