vendredi 27 février 2009

L' Arlésienne a disparue !

" Elle se battit toute la nuit, mon enfant toute la nuit…Puis le petit jour blanc arriva .Un coq chanta en bas dans la plaine. Enfin dit la petite chèvre qui n'attendait que le jour pour mourir, et elle s'allongea par terre dans sa belle pelure blanche toute tâchée de sang. Alors le loup se jeta sur elle et il la mangea . "
Alphonse Daudet. "Lettres de mon moulin" .

L' arlésienne fut-elle elle aussi dévorée par le Loup ? Va savoir…
Sans doute l'avons nous approchée au long de ces quelques mois de répétitions, et peut-être l'aurions nous rencontrée si le temps des représentations avait été plus long. Ce fut trop court et l' Arlésienne nous a été enlevée pour de bon !

Consolons nous en nous disant que la disparition, c'est sa planète a elle !

Elle va nous manquer, certains en avait dit grand bien…en attendant, le corniste a rangé son instrument dans sa housse, et le joueur de flûte a replié sa partition…qu'il ne la tienne pas trop éloignée !

Ainsi
vient de tomber le rideau rouge, tout tâché autant du bonheur d'avoir joué que du regret que ce soit fini .


Le soir du 26 février 2009 vient de passer, dans quelques heures se pointera le petit matin blanc du 27 !
…AFTER ?

mercredi 25 février 2009

Il ne manquait que les odeurs…

Mickael n'est jamais allé au théatre, c'est mon ami, l' Arlésienne sera pour lui une première, à laquelle tournant autour de la Maison du Peuple il va aller à reculons : si des fois quelques chose pouvait mordre, là dedans !
Et puis, au sortir, précisemment… pas moyen de s'en extraire, l'émotion qui traîne dans ce dedans si prêt, sans même le savoir, à l'accueillir et la laisser se développer comme une haleine . Tout ça nous, sommes plusieurs à qui il avait le besoin de le dire, et nous l'avons entendu avec bonheur . Pour Gèrard Loubinoux le metteur en scène , il a rajouté : " Il ne manquait que les odeurs ! " . Décidément, on ne peut pas penser à tout ! Mais sans rire, que pouvait- on rajouter de mieux , tout ainsi était dit et de la plus jolie des manières !

L'avis d'un simple merci Mickael d'avoir été notre spectateur, d'avoir été cette présence !

lundi 23 février 2009

Pour en finir avec l' Arlésienne !

Ne pouvant pas répondre à toutes les questions qui me sont posées par mail ou par téléphone, au sujet de la sus-dite, mais donc, avé malgré tout, le souci d'en finir avec… Je déclare : Que, tous ceux et celles qui, pour quelque motif que ce soit, n'auront pas assistés au spectacle, et ainsi n'auront pas cherché à obtenir les réponses aux questions qu'ils posent, seront couchés sur une liste noire .
La suite, on la devine !


Ohé ! Manqué, d'accord !… Mais faudrait pas croire que ça rate à tous les coups ! Mille millions de milliasses !

Halte aux cadences infernales…

On est à peine fin Février et Bernard Deubelbeiss nous livre déjà ses petites gourmandises de fin d'année…et bien que l'hiver fut long c'est presque avec un mois d'avance !…qu'allons nous avoir à nous mettre sous la dent pour Pâques ?

Cette année ce sont des vœux à la va que je te déplie, comme une année qui passe… les heures les jours et les amitiés qui se déploient…
Mais ménageons nous l'illustrateur !… sinon l'année prochaine on risque de les recevoir en avance ! Halte aux cadences infernales dans l'atelier du peintre … sans parler que s'il continue
comme ça il va nous mettre des images plein les mirettes !




PS : A y regarder de plus près, on comprends mieux : c'est pas tant qu'il soit timbré, mais c'est l'année du buffle et le buffle, ça fonce et… les lettres sont prioritaires !

Bordeaux de Bordeaux aurait dit Mémè Blanche ! Mais c'est bien sûr aurait rajouté l'autre



















En 1996 aussi ça se dépliait, une mouette faisait alors la belle année…et puisque, comme certains l'on peut-être remarqué, je fais du rangement, je retrouve et je mets donc avec celle de 1997…c'est celle de Chamina et d' Archibald qu'importe c'est pour ceux qui croit encore que Chamina et Quinsat sont des synonymes…et tant pis alors pour le pléonasme !…je sais certains l'ont mal vécu, faudrait pas qu'ils y voient du mal ? Non tout juste pour que les fidèles du blog en aient deux pour le prix d' un seul. Qui dit mieux ? Je cherche les suivantes et les précédentes et je leur offrirais la collection , avant d'imaginer une rétrospective Deubelbeiss aux Fours à Chaux, couplée pourquoi pas avec les 50 ans de photo de Labourier en 2010…j'ai suggéré ça hier soir à l'intéressé rencontré à l' Ophis, on était trés tenté…et on a rigolé sur le théme : un Labourier sentant sa mort prochaine…ouvrit son album ! …le temps de le feuilleter, faudra bien compter 50 ans, d'ici là ce seront les enfants venus à son chevet qu'on aura enterrés .
Un Labourier c'est immortel, un Deubelbeiss aussi, un Quinsat: c'est moins sûr . Ouf !

dimanche 22 février 2009

Sans nouvelles de l' Arlésienne ?

Même si l'on peut trouver mention de cette Arlésienne dans la lettre d'un meunier de 1866, ce n'est que le 1er Octobre 1872 que Messieurs Daudet et Bizet, portèrent la plainte du nommée Frédéri Mamaî qui la concernait . Une enquête fut alors ouverte et un avis de recherche rendu public. Sans résultat jusqu'à récemment il fut alors décidé de la chercher là où jusqu'à présent on n'aurait pas eut l'idée la trouver, dans un trou de mémoire, et en particulier à Clermont d' Auvergne connu comme Arles pour ses salaisons, ne pas cherche plus loin la raison !
Bien qu'un dénommé Van Gogh ait proposé depuis 1888 une série de portraits prétendument d'elle - mais dont il est avéré que ce sont en fait ceux d'une certaine Madame Ginoux parente d'un charcutier en Arles célèbre pour ses saucissons autant que l' Aréne ! - il faut bien convenir qu'aujourd'hui encore elle nous est inconnue !
Ainsi, comme on le comprendra aisément, faute de pouvoir pratiquer - comme c'est devenu aujourd'hui une habitude dans la police - une fouille au corps qui eut peut-être permis de découvrir le diable qui la possédait, il fut décidé d'élargir le champ même des recherches, et il n'est pour en juger de se reporter au photos ci-jointe . Il peut être intéressant pour les connaisseurs de préciser que ce sont aux inspecteurs Gadget et Bianchi** que fut confié la mission de superviser ce travail . Ceci étant, et malgré ces nouvelles dispositions , il semblerait que, vu d'un côté comme de l'autre - " même avec deux bonnes lunettes de marine " comme aurait dit le Capitaine - l'Arlèsienne demeure introuvable !

Comme parait-il un très nombreux public semble s'intéresser à cette affaire, et afin de présenter l'état actuel des recherches, deux soirées sont prévues le 25 et 26 février 2009 à 20h30. Chacun comprendra que compte tenu de l'engouement que
suscite cette intrigue policée il faille réserver sa place. Certaines seront accessibles aux handicapés comme on peut le voir sur une des photos … On nous demande d'insister sur le fait que : malgré des informations racoleuses qui s'affichent en ville, les deux soirées ne sont nullement au musée Bargoin ou au bar du jardin, mais bien à la maison du peuple, d'ailleurs ne voit-on pas Frédéri et Vivette en sortir au terme d' une des dernières audiences… ne pas confondre avec audition, ça pourrait faire penser à du théatre .


Restés jusqu'ici dans l'ombre, l' orchestre universitaire dirigé par Jean-Louis Jam, et la chorale du même métal que mène " de la douce manière ", Anne-France Gauthier, "tiennent" à y demeurer, mais
toutefois associés à cette poursuite depuis le début, on les voit mal ne pas participer aux deux soirées en perspective …quoique avec cette Arlésienne de malheur !…et puis ces gens là sont bizarres, ils s'honorent même d'être amateurs ! Vous ne me direz pas…











**Les inspecteurs Gadget et Bianchi y seront-ils quant à eux ? Pour l'instant, rien n'est moins sûr, même s'il viennent de mettre un terme à leur recherche concernant la disparition d'un gare routière - on aurait dû se méfier pourtant du drôle de coq gaulois d' Eychard qui dominait tout ça , montait-il la garde ? - ils demeurent très très pris par leurs autres missions ! Joint par téléphone ils ont tenu tout de même à nous préciser deux choses. D'abord que, contrairement à une rumeur, l'énorme trou de Jaude n'a pas pour vocation d' être la sépulture des grands projets culturels d'Olivier ! Ensuite, que, si les recherches concernant l'Arlésienne se sont pour l'heure avérées vaines, elles ont livrées d'inappréciables découvertes en ce qui
concerne l'âge de la gomme . En effet un mobilier important
datant de cette période, qui a été retrouve en plusieurs couches, peut permettre d'affirmer que l'industrie du pneumatique était déjà présente à Augustonemetum en ces temps reculés, y compris la carcasse radiale ce qui est somme toute logique puisque l'on était alors sorti de l' âge du fer !.
Il conviendra donc de reconsidérer la société gauloise sous cet angle là ! Certaines certitudes ainsi vont être ébranlées sur nos ancêtres les gaulois qui n'étaient pas ces êtres frustres…comme tient à le préciser aujourd'hui un journaliste qui n' est manifestement pas abonné à la recherche…mais sait-il qu'on peut se procurer au numéro, Historia en kiosque? Alors qu'il soit vigilant, et la prochaine fois qu' il verra un Gaulois faire la une qu'il s'y précipite …bien sûr que ça n'empèchera pas d'écrire à l'avenir des poncifs et autres lieux communs mais…sur un autre sujet peut-être !

NB: si l'affaire Arlésienne devait encore durer il pourrait être fait appel au commissaire Pourret de l' Agence Transfo, c'est le plus grand arrangeur d'histoire que l'on ait vu traîner par ici, ne dit on pas d'ailleurs que de rien ce type a fait une histoire ! …encore pire qu'une histoire de femmes au Castellet Capitaine ? Oui pire, matelot et à la fin y en a certains qui pleurent pire qu' à la fin d'une représentation de l' Arlésienne ! Un saigneur celui là ?…jugez en, c'est lui qu'on voit sur la photo du journal en compagnie de la restauratrice Mme Queixalos Innocence…aih aih aih! …les conditions du pire semblent réunies, et elle semble le savoir, il n'est que d'observer son regard, et sa tentative de la maintenir à distance …

Ah! cette Arlésienne que ne nous ferait-elle pas imaginer ?

jeudi 19 février 2009

Ce jour : des nouvelles capitales !

Voir aussi - entre autre- blog "voyage à pied 1" billet du4 février 2008










Serge Durin et Leïla ont passé l'hiver dans le bassin de La Villette et de temps en temps se baladent dans Paris à bord de leur " Dragon Fly ", voilà alors c'qui voient et
voir plus bas ce qu'il raconte… il raconte qu'il revient !





Bernard Deubelbeiss vient de finir le "Plan de la butte ", c'est tout chaud, ça sort du four, c'est un peu flou : même pas imprimé ! Il vient début mars…on se tient au courant …on se voit? Hourrah !









Savez-vous que mon grand-père Eugène Lébre a tenu avec Françoise Cournol son épouse, une laverie juste au pied des escaliers de Montmartre ? Ma mére Blanche est née pendant cette période en 1917 . C'est un oncle d' Aubière qui ruiné par le phyloxera rachetait des laveries à Paris et en confiait l'exploitation à ses neveux . Le " lavoir collectif " de Nana de Zola devait disparaître en ces circonstances ! En 1924, ils revinrent à Romagnat s'associer avec "Baptiste le chaunier " aux fours à chaux…après, oui après … BQ.

Correspondance:________________________________________________________

Bonjour la famille Quinsat !
Je vous envoie ce petit mot pour vous souhaiter une bonne année du bassin de la vilette ou nous sommes amarrées depuis début janvier . Je pense à vous j'espère vous rencontrez bientôt à Paris si vous le désirez ou lors d'une visite en Auvergne . Je pense venir assez souvent en région centre en effet en ce début d'année j'ai décide d'installer à GANNAT un atelier pour la fabrications de décors ou scénographie . Après avoir cherché un local sur paris pour assouvir mes envies de constructions en tout genre, sonores ou non je me suis rendu à l'évidence : Paris est trop cher pour moi et mes désirs !
J'ai un lieu pour cela dans l'Allier il est central, grand et proche de beaucoup de mes amitiées . Voila une nouvelle histoire qui commence , j'espère vous en parler de vive voix à bientôt je vous embrasse tous. Serge.
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Bonjour Bernard , voilà le plan de Montmartre .....mais c'est bien flou...c'est d'après une photo...à tout bientôt ....début Mars sans doute. Mont'la'd'su et … ! Popoff. ( 2blbs )

Une terre à parcourir un espace à partager



































Autres pages…
au total 12 disponibles à la demande à :

bernard.quinsat@wanadoo.fr



















lundi 16 février 2009

Les copains d'abord et…encore !

Et vendredi toujours à Brioude : " La petite république des Herbeaux " de la Compagnie Latitud's . Ci-dessus lors d'une représentation à Romagnat aux Fours à Chaux… Pour plus de précisions voir leur site ( lien dans la marge ) .









dimanche 15 février 2009

Au Pays des coincidences .

Je ne crois qu'à moitié aux coïncidences, mais cette moitié crédule, j'y suis très attachée ! Ainsi, j'ai dû m'interroger, quand ce matin je découvre dans le journal ce reportage * de la si sensible et cultivée Marie- Hélène Guillaume, si auvergnate j'ajouterais et on devrait voir là plus qu'un compliment : avec elle tout est dit, sans bien sur pouvoir parler de ce qui est suggéré . Si amie aussi pourquoi s'en cacher ? Ce "papier " porte sur un coin d'Auvergne dont on peut convenir qu'il est assez confidentiel, et alors que j'y suis justement passé très précisement, jeudi, il y a deux jours , pour des raisons qui ne doivent rien au hasard je me sens forcé de me dire : coïncidence !… et ma part de crédulité d'ajouter : je dirais même plus, coïncidence…

*dommage que la page magazine ne bénéficie pas de la couleur…



















Vous avez dit étrange, certes , mais étranger surtout pas, car les deux choses étant mise en rapport c'est un chapelet de souvenirs qui s'égraine alors, pour leur donner le temps de remonter le long d'une neuvaine et de retrouver le fil, mais quel fil ? Que doit-il au hasard et de là à la coïncidence qui n'est jamais que du hasard qui semble se répéter…et la chapeletiére de La Chapelle Agnon de retourner à ses perles ! Enfin, la dernière fois que je l'ai rencontrée remonte peut-être bien à, une trentaine d'année alors…alors peut-être qu'il faudra avec les souvenirs fournir la corde à nœuds si l'on veut voir à nouveau surgir du puits de mémoire, la vérité fut-elle quelque peu arrangée !…et Pourrat d'ajouter ceci, ou presque : " Que retrouverais-je, si je fouillais ça, peut-être un souvenir inventé ? " et une autre voix de dire, c'est celle de Grenier que, ma foi même arrangé : …………

vendredi 13 février 2009

Retour à la case Pourrat d' Ambert .

Vingt ans après ? La question se présenta à ma rêverie durant l'aller de l'autre jour à Ambert . A l'arrivée, m'en ouvrant à une amie, elle me fit remarquer que ce n'étaient pas il y a vingt mais vingt deux ans que fut fêté le centenaire de la naissance d' Henri Pourrat, auquel, Chamina s'associa en organisant en ces haut-lieux, une rand'aubade … De retour à la maison, documents à l'appui je voulus en savoir plus et tou d'abord avoir la confirmation que ça c'était bien passé en 1987 !

Vingt deux ans aprés donc , que reste -t-il de ce petit régiment de mousquetaires tant royaux que cardinalesques qui partirent à l'assaut de la côte livradoise et dont rien pas même une tempête à décoiffer les épicéas, entre Notre- Dame de Monts et Saint Amand Roche Savine, n'arriva pas à abattre l'humeur picaresque !

Vingt deux ans après…suffit que me reviennent deux figures familières et le reste suit, les visages, les atmosphères, les humeurs, les musiques, l'itinéraire,etc : enfin tout ce qui fera un jour les Arts du Chemin !… Alors voilà :







































La pluie du matin n'ayant jamais arrêté les pélerins nous partîmes tôt d'Ambert du 10 Octobre, accompagnés de " sac à pulse ", ce qu'il faut noter deviendra une tradition ! . Chartoire le chapelier était déjà là, rue du château, et ce depuis 1935 - il y est encore - et la mairie était déjà ronde . Le maire d'alors s'appelait Chanoine et offiçait comme garagiste . Le temps était vraiment aux copains et il le restera deux jours durant et bien au-delà , malgré le ciel menaçant, et on verra par la suite que c'était peu dire !
Passé Champetiéres, à Susmontargues, la délivrance très acrobatique de la maman de Gaspard explique sans doute, au moins pour partie, le caractère aventureux et farceur de sa progéniture ! A Notre-Dâme de Monts, les maléfices des diables qui devaient s'emparer de notre troupe, virent leurs artifices pâtir de la tempête…et ce n'était qu'un début, à partir de Virennes où il était prévu de rencontrer les cosaques qui nourrirent tant de peurs dans nos villages aprés la campagne de Napoléon en Russie, nous dûmes organiser une noria de cars - le transporteur s'appelait Maisonneuve- pour rallier "trés nombreux " en bon ordre et de bonne humeur Saint Amand Roche Savine où, sur la place, autour d'un grand feu commença une soirée mémorable inaugurée par la fanfare des beaux arts . Ceux qui, à partir de Virennes avait tenu à finir à pied purent en arrivant raconter comment ce jour là, bien avant même que la nuit ne soit tombée, les grands sapins s' étaient couchés en travers de la route …pressés par la trouille ils étaient passés aux Escures, sans même les voir, peut-être pensaient-il davantage alors à rallier l'écurie ! Mémorable je vous ai dit !!!

Notes de campagne : Voilà une retraite réussie, et ceux qui se noyèrent le soir ne le furent pas dans la Bérésina … et les cosaques disparurent sans qu'aucun de nous ne les vit !














Le lendemain, quel lendemain ? Le lendemain de ce jour ? Mais la question du jour ne se posait pas, comme si la veille nous avait donné accés à une époque millésimé , hors d'âge…………
C'était au temps où un Colporteur pouvait aller à cheval, ou se faire Evêque si un Député ( futur) communiste lui servait de chapelain, ou encore attendre sur le quai d'une gare ou ne passaient déjà plus de trains réguliers, l'arrivée du mot fin, en compagnie de notables locaux. Le temps encore ou un Meunier Conseiller Général et son accordéon faisaient danser sur la place d'un village, et encore, et encore, qu'un Directeur de Parc en famille se pique au jeu …d'un jongleur


C'était un temps, où pour un jour, on pouvait ressusciter un conscrit de 14 tombé loin d'ici au champs d'honneur, alors qu'à vingt ans il avait déjà su tout dire et écrire de ce qui le rattachait ici ……C'est ainsi que, s'échappant comme bon génie de la pire des boite à malices, Jean L'Olagne - au risque de gâcher la fête nous nous gardâmes de dire qu'on le trouvait blanc comme un… - se présenta à ceux qui étaient venus à son enterrement pour leur proposer de les conduire par Monts et par vaux au cœur de ce pays qu'il avait tant aimé . Pas une larme ce jour çi , sitôt dit, sitôt parti et alors que le mort allez se faire voir, on laissa le cercueil aller se faire enterrer ailleurs… Nous étions à Grandval et l'officiel histoire s'en trouva peut-être un peu retournée…mais ce jour là nous n'en étions vraiment pas à une vérité près !




















En chemin on rattrapa un cortége de dames en toilettes qui portaient des paniers plein de victuailles, c'est tout du moins ce que l'on pu penser au fumet qui s'en dégageait, elles dirent simplement qu'elles se rendaient à une fête, ce que nous confia également un couple de saltimbanques : mais était ce la même ? en tout cas ils empruntèrent le même chemin, et nous les suivirent !