samedi 19 décembre 2009

Pour bien commencer l'année : trois Rendez-vous !


31 décembre /1 Janvier…ce premier rendez-vous à
Romagnat au calvaire …Pardi !!

On peut amener sa voix et/ ou ses instruments ou des textes à lire dans lesquels il serait question de tolérance et toute la journée on pourra déposer des lumignons et des bouteilles sur le mur autour du calvaire …comme dans le temps pour le nouvel An, aux carrefours, autour des hiropndelles et une hirondelle ça peut faire le …


SUIVRONT :

16 Janvier : " Le Bal du cochon " à Saint-Bonnet prés Riom chez Les Brayauds . Visite du Gamounet , c'est le lieu des brayauds, un ensemble immobilier restauré qui donne une bonne idée de ce que pourrait être la Maison du Patrimoine à Romagnat .
Inscription avant le 3 janvier : 15 Euros ( Repas + Bal) chéque à boutique du Patrimoine 29 rue Mal Foch 63540 Romagnat .

6 et 7 Février : en route pour Saint Jacques de Compostelle …les 2 premiéres étapes de la voie Arverna qui passe par Romagnat jusqu'à Issoire . On en profitera pour " poser la premiére pierre " de la restauration de la Tonne du Pélerin à Chazelles et de lancer la souscription pour la réalisation d' une sculpture de Jean Chauchard représentant le Jacquaïre …comme il en existe tant sur " Le grand Chemin " !

Il faudra bien sûr s'inscrire avant la mi-janvier : on en reparlera …





vendredi 11 décembre 2009

Une Belle affiche pour une Belle clôture 2009 !

Pour en être : 13h30 départ de la balade devant l'église, on prendra pas de retard : les journées sont courtes ! Marche exigeante : bonne humeur et pied un peu marin et bien chaussé . Bien compter 4 heures avec les arrêts . Prévoir petit en-cas pour la route et de quoi boire . Chacun" il est grand " ! Il peut faire froid, il peut pleuvoir , peut-être neiger : vive la pleine nature !
Pour nous rejoindre en chemin : 14h 15 à la source sur la route d'Opme ( deuxième grand tournant à droite ) ou à 14h45 à la Vierge des Goules en y accédant à partir de la route du plateau de Gergovie par le chemin juste avant le circuit des petites voitures de là l'essentiel de l'effort est fait !…après même le moyen de shunter les " Fours à Chaux " : faut pas exagérer quand même ! Pour ceux qui veulent y a même la possibilité de venir directement aux Fours…par précaution il serait mieux d'y être un peu plus tôt qu'annonce le journal , disons : 16 heures ! On aura garé sa voiture en bas et à pied on accédera aux sculptures d' Yves Guerin

Le concert comme on a dit 18 heures à l'église …et pour en savoir plus ci-dessous les fiches de présentation artistique des Brayauds

jeudi 10 décembre 2009

J'avais souhaité que l'on me fasse un signe …

En envoyant le conducteur aux intervenants sur le "voyage d'hiver à pied" de dimanche qui vient- toujours "un peu" inquiet dans ces circonstances, j'avais souhaité qu'ils me fassent un signe pour me rassurer en quelque sorte,! Pouvais-je imaginer qu' il en serait un aussi fort et touchant … après lui, entraînée par lui une cascade de signes… le présage de ce qui sera partagé dimanche entre autre et d'abord…
Accompagnant le tout un choix de phrase de Christian Bobin dans ressusciter justement, et ça donne :

RESSUSCITER de Christian Bobin

" J’aimerais tellement aimer ceux que je vois – mais pourquoi sont-ils si peu présents à eux-mêmes ?

Mon cœur ne s’éveille que rarement, mais quand il le fait, c’est pour bondir aussitôt sur l’éternel comme sur une proie de choix.

Ils se vantent d’avoir l’esprit libre, et lorsqu’on leur parle de Dieu, deviennent aussi furieux qu’un chien tirant sur sa chaîne au passage d’un vagabond.

L’homme dont on parle quand on parle de mes livres n’existe pas.

J’aurais aimé passer ma vie à ne dire un mot ou juste les mots nécessaires à la venue de l’amour et de la clarté, très peu de mots en vérité, beaucoup moins que de feuilles sur les branches du tilleul.

Il n’y a pas de plus grand malheur sur cette terre que de n’y trouver personne à qui parler et nos bavardages, loin de remédier à ce silence, ne font la plupart du temps que l’alourdir.

Toute rencontre m’est cause de souffrance, soit parce qu’elle n’a lieu qu’en apparence, soit parce qu’elle se fait vraiment et c’est alors la nudité du visage de l’autre qui me brûle autant qu’une flamme.

La terre se couvre d’une nouvelle race d’hommes à la fois instruits et analphabètes, maîtrisant les ordinateurs et ne comprenant plus rien aux âmes, oubliant même ce qu’un tel mot a pu jadis désigner.

Quand quelque chose de la vie les atteint malgré tout – un deuil ou une rupture -, ces gens sont plus démunis que des nouveaux-nés. Il leur faudrait alors parler une langue qui n’a plus cours, autrement plus fine que le patois informatique.

Nous nous faisons beaucoup de tort les uns aux autres et puis un jour nous mourrons.

La plupart perdent leurs âmes quand ils entrent dans le monde, aussi facilement qu’on perd un livre dans un déménagement.

Quinze secondes de pureté par-ci, dix autres secondes par-là : avec un peu de chance il y aura eu dans ma vie, quand je la quitterai, assez de pureté pour faire une heure.

Le théâtre c’est simple : tu t’assieds dans le noir et tu écoutes la lumière.

J’ai tout misé sur un amour qui ne peut entrer en ce monde même s’il en éclaire chaque détail.

Une cinquantaine d’étourneaux sont passés entre le tilleul et la fenêtre, comme une volée de pierres lancées par la main d’un géant.

Je ne sais plus qui j’ai rencontré hier.

Nous avons échangé quelques mots comme on soulève son chapeau devant un convoi funéraire puis nous nous sommes quittés.

La plupart des rencontres que je fais ne laissent aucune trace dans ma mémoire.
C’est qu’elles n’ont eu lieu qu’en apparence.
Nos images se sont parlé mais pas nos cœurs.

S. est en proie à la maladie de la perfection.
Elle pense que tout ce qu’elle fait est incomplet, mauvais, raté.
Elle voudrait qu’une seconde vie lui soit donnée comme un beau papier
Blanc sur lequel elle pourrait recopier la première, en lui enlevant
Ses tâches et ses ratures.
Elle ne voit pas que le brouillon, c’est la vie même.

Que les gens disparaissent est au fond moins surprenant que de les voir
Apparaître soudain devant nous, proposé à notre cœur et à notre intelligence.
Ces apparitions sont d’autant plus précieuses qu’elles sont infiniment rares.

La plupart des gens sont aujourd’hui si parfaitement adaptés au monde
Qu’ils en deviennent inexistants.

Il n’y a pas d’autre consolation que la vérité.

Un rouge-gorge, au pied du tilleul joue à la corde avec un rai de lumière.

Les nouveaux-nés tiennent Dieu captif à l’intérieur de leurs petites mains closes.

P146

J’ai enlevé beaucoup de choses inutiles dans ma vie et Dieu s’est approché pour voir

Ce qui se passait.

P 155 … depuis toujours je multiplie les ruses pour ne pas trahir mon absence à un monde dont je n’ai jamais compris ni les affaires qui l’occupent ni les plaisirs qui le reposent … J’ignore s’il s’agit d’une grâce ou d’une infirmité. Je sais seulement qu’il m’est impossible de vivre dans un monde auquel je ne crois pas.

Chacun de nous naît avec une tâche solitaire à remplir et ceux qu’ils rencontrent l’aident à l’accomplir ou la lui rendent encore plus difficile : malheur à qui ne sait pas distinguer les uns des Autres.

Ne croyez pas que je sois bon, sage ou même intelligent, croyez seulement à ce que j’ai vu car je l’ai réellement vu."

vendredi 4 décembre 2009

Des lieux et des chants pour renaître…

Sur le fil ténu des Arts du chemin -fait de bribes et de troc– en compagnie du Colporteur, Bernard Quinsat a parcouru les contrées d'un Massif-Central qui n'est plus que l'ombre du mythe qu'il était devenu dans ces enjambées là.

De retour au Pays -pour un temps du moins- avec les associations Colportage et Romagnat-Patrimoine il proposera, le Dimanche 13 Décembre -rassemblement à 13h30 devant l'église - la trame d'un grand voyage à pied, à travers cet univers trop familier, où l'habitude tient lieu de connaissance, et où dès lors il est bon, comme pour renaître, que le regard s'attarde à nouveau.

Au fil de ce périple, Laurence Calabrese (chant), Sylviane Dardillat (chant et accordéon), Jacques Puech (cornemuse), dérouleront à la manière des Aborigènes "Le chant" qui ramène à l'existence les choses oubliées comme celles à naître.

Ainsi comme pour une séance inaugurale, ils iront à pied, suivis de tous ceux qui le souhaitent.

Le parcours rabouté de chemins et de vieilles sentes, fraîchement réouverts, sera une véritable création paysagère ainsi arpentée pour la toute première fois.

En cette période de l'avent, aux ventres clos ou excavés des lieux que reliera l’itinéraire, seront célébrées des nativités, d’hommes ou de femmes, dont il ne restait au bord du gouffre de l’oubli, que quelques bribes suspendues dans la mémoire d’un trimardeur.

Il suffira d’un parcours pour les faire vivre dans le regard réjoui d’un petit peuple en marche.

Pour les marcheurs, comme pour les autres la journée se terminera par un concert en l’église de Romagnat à 18 heures, (entrée 10 et 8 Euros/ rando 1 Euro). Les Brayauds s’y produiront en trois formations : Bardane avec les frères Champion, le trio de cornemuse Air-bag autour d’ Yvan Karveix, et l’ensemble vocal : Voix-là.

Les airs et chants de Noël qui seront entendus trouvent leur origine dans les « Bibles de Noël », recueils colportés partout entre les 16ème et 19ème siècle.

Il s’agit de mélodies d’origine liturgique ou d’inspiration profane reprenant des thèmes populaires : annonces aux bergers, nativité…

Ainsi alterneront chants et parties instrumentales, interprétés librement par les Brayauds, dans le respect de ce patrimoine. La lecture de quelques textes -Giono, Rouquette et Graveline- ponctuera le concert .

A 16heure 30, un premier rendez-vous sera proposé par Air-bag à tous ceux qui seront venus à la rencontre des « voyageurs », aux Fours à Chaux, au milieu des sculptures d’Yves Guérin .

mardi 1 décembre 2009

Un CHEMIN vers ROMAGNAT-PARADISIO .

Reprenant une trace séculaire, qu’empruntèrent le vigneron et sa mule, pour se rendre dans quelques arpents disséminés sur ce versant nord de Gergovie, il nous plaît de penser qu’à la fin du XIXème siècle, venant à pied de Jussat chaque matin, Jean Blancheton a pu emprunter ce raccourci, reliant le chemin de la rase à celui de Champchabroux, site du moulin à chaux de Rochon, où il travaillait.

Dominant Romagnat, c’est une île de plus de 10 hectares, arrimée à ce coteau de Gergovie, où conduisaient seulement quelques sentes étroites, aujourd’hui embroussaillées, encombrées des pierres de leurs murets effondrés.
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Techniques de Pierre sèche :





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Parmi elles, la coursière de Jean Blancheton, que les amis de Romagnat-Patrimoine ont dégagée le week-end dernier.

A leurs yeux cet ensemble de terrasses à vignes, envahi par les arbres, pointillé ces jours derniers de soleil automnal, depuis longtemps seulement visité par quelques blaireaux, les chevreuils et les chiens des chasseurs, leur est apparu comme un formidable terrain possible d’application, pour des reconquêtes paysagères, correspondant à leur réflexion.

On a là en effet l’illustration des anciens « paradis » d’inspiration gallo-romaine, et pour quiconque qui, d’ici peu, accédera là par le sentier réouvert le nom du projet que l’association entend proposer en ces lieux deviendra évident : Romagnat-Paradisio !

Leur besogne accomplie nos découvreurs durent redescendre vers les Fours à Chaux où les attendaient une trentaine de membres de l’association « les amis de Gergovie », venus visiter les lieux…et notamment " l'envers des Fours " comme aime à dire Jean-Pierre Couturié Président des Amis des Fours à Chaux. Ils convinrent de réaliser ensemble un futur sentier qui relierait les deux versants du plateau, sur la thématique « le calcaire et la vigne ».




Il fut décidé de repousser au mois de Janvier, la marche vers Saint-Jacques de Compostelle (prévue le week-end du 28 et 29 novembre) afin que la « coursière de Blancheton » soit fin prête pour le voyage à pied, à l’allure des Arts du chemin, que l’association Romagnat-Patrimoine propose le Dimanche 13 Décembre à 14 heures, en préambule au concert de l’Avent (chant et musique traditionnels) que les Brayauds qui auront animé la balade, donneront à 18 heures à l’église de Romagnat.

Info et réservations : La boutique du Patrimoine 29 rue mal Foch 63540 Romagnat
Blogs : voyageàpied2.blogspot.com et parolelibre.blogspot.com Tél : 0473626655

lundi 30 novembre 2009

Trois coquins à la Saint-Rome, s'en allérent…

Trois coquins - dont deux coquines - semblent être - si l'on en croit le titre dans le Journal- à l'origine de la si douce soirée consacré à Jean Rome . L'une de ces coquines expédiant même, après coup, aux autres coquins rassemblés ce soir là - car il y en avait d'autres, ces gens là vont par bande dès qu'un des leurs les siffle ! - en guise de Merci le petit mot qui suit et qui en dit long sur ces si complètes agapes : "Chers amis,
Grâce à vous tous (auxquels s'ajoutent les inconditionnels de l'anti-Internet que je joindrai autrement), cette soirée du 25 novembre a été une réussite et un moment à la fois émouvant, nostalgique mais léger, plein d'amour et d'humour comme me l'a écrit un participant (j'ai tellement reçu de réactions par mél, sms ou téléphone que je mélange un peu tout !).
Je vous en remercie tous avec effusion, affection et reconnaissance !… "

Mais ce qu'elle ne pouvait pas écrire- parce qu' à coquine, coquin et demi - c'est que c'est à Pierre Michon qu'on doit le plus heureux des scoops : il était amoureux de Jean Rome ! Et ceci tout le monde l'a sitôt compris et chacun à son tour, dans l'instant, de devenir amoureux de Michon… de Rome aussi déjà, bien sûr, mais personne jusque là ne l'avait dit de cette manière !…faut dire que durant plus de trois heures, ce soir là, chacun je crois, fut amoureux de tous les autres ! Moment de grâce tombant sur des apôtres de la littérature ?

Ceci est aussi un minuscule clin d'œil au douzième pour vérifier si son alarme est en éveil …et au cas où, lui dire que mon adresse mail et en haut au début de la marge de ce blog …si des fois il voyait quelque chose à rajouter !

dimanche 22 novembre 2009

Jean ROME " Libraire de Garde " …Mercredi !

Je me souviens du grand bonheur qui fut le mien de me retrouver sur la liste - somme toute limitée - de ceux à qui Maguy offrit la possibilité d'écrire quelques phrases sur Jean Rome - disparu en Novembre 2008- en vue de les éditer pour la rencontre qui nous réunit ce soir.

Je me souviens de m'être attelé à plusieurs reprises à la tâche et de ne pas y être arrivé et je me souviens bien sûr des bonnes raisons que je me suis alors inventées, avec comme d'habitude : l'urgence d'autres engagements comme ceux de la vie ordinaire, le manque de temps et pourquoi pas la fatigue attachée à cette période précise de l'année et puis, l'échéance est arrivée et je n'avais rien produit.

Je me souviens bien évidemment que je n'ignorais pas que tout ceci n'était qu'une histoire qui devait en occulter une autre: celle de mon premier achat chez "Rome" et du trouble qui y présida !

Je ne me souviens pas par contre si je suis jamais venu à bout de ces "demeures philosophales" de Fulcanelli - éditée chez Jean-Jacques Pauvert- et que je n'avais pu voir ailleurs que dans sa vitrine, car la vitrine de Jean était pour moi, passant fidèle, comme un enseignement qui en même temps qu'il me fascinait me renvoyait à mes propres insuffisances et à ma condition : celle de celui qui ne se trouvait pas issu du sérail et cette vitrine était ainsi un mur (ce miroir) que ce mystérieux Fulcanelli, inconnu de la plupart, avec son défaut de notoriété allait m'aider à franchir. Car qu'aurais-je eu à dire alors de Sartre, de Vian, de Beckett et tant d'autres qui étaient alors au firmament et dont je n'avais jamais lu le moindre mot et je ne parle bien sûr pas d'André Hardellet dont je ne connaissais même pas le nom alors que son "lourdes et lentes" défrayait la chronique … et dont Maguy m'a dit, il y a peu l'admiration que Jean pouvait lui vouer !

Je me souviens donc de la gêne que j'éprouvais à forcer cette porte- la mienne, tout intérieure on l'aura compris - et à franchir ce seuil après, sans doute, avoir attendu "comme à l'écluse que le silence monte en moi" comme écrirait l'ami Manier … et je me souviens d'avoir retrouvé là, qui à ce moment la vraie raison qui, suite à la demande de Maguy, m'empêchait de parler de Jean Rome, de franchir son seuil. Quel était mon droit à le faire, ma légitimité, et au cas où je m'y serais mis la maigre chance de sortir du lieu commun de "l'alibi culturel clermontois", alors que pour moi Jean se trouvait aussi et surtout dans un ailleurs dont il ne parlait pas, et que personne ne se serait risqué à évoquer car la chose était peu tendance. Alors que je le crois sincèrement Rome bien malgré lui n'avait jamais cherché à être à la mode et je ne voulais pas contribuer sans doute à ce qu'il le soit ne fusse qu'une soirée.

Alors, ne rien faire, d'accord, mais quoi faire quand même: voilà un peu comment résumer le dialogue avec moi-même ! C'est ainsi que, si près de la cathédrale, dans cette, librairie - sacristie où se célébrait en permanence la religion de tous les livres, par une nuit glaciale d'hiver et alors que Fulcanelli n'y était cette fois pour rien, comme du pain béni j'ai rencontré les clichés que nous regardons en ce moment même - ou que nous allons voir - et j'ai communié de manière si bavarde -comme ça peut m'arriver- sous de drôles d'espèces que les drôles de paroissiens qui se trouvaient là ce soir, Maguy, … et Philippe Bohelay jugèrent qu'il passait quelque chose entre moi et l'au-delà inconnu de cet Autre ! Mais que pouvait-il donc passer ? Quels étaient les passages et les passeurs et vers où les pas de ce grand marcheur en quête du "secret de ses jours" devait s'être hasardé dans des ailleurs où Léon Paul Fargues ne s'était lui-même jamais aventuré.

M'a fallu alors que je me souvienne (que me revienne) le souvenir dans ces parages de ce micro tendu pour un pays d'ici où agacé pour répondre à un journaliste revenant encore sur "la cité noire" j'avais risqué pour caractériser notre ville la métaphore de l'enveloppe noire gonflée de souffle que j'empruntais certes à la chambre à air -ou au pneumatique- mais que je prêtais aussi à la cathédrale devenue personnage, mais aussi à Blaise Pascal à jamais vécu comme un frère. Je ne peux certes pas imaginer, au contraire d'un Bergougnoux, que Rome n'aima pas cette ville, sa ville même, à l'ombre austère des deux flèches qui depuis longtemps (plusieurs générations) constituaient l'horizon familial, mais à l'instar de Blaise je le devine tendu entre deux exigences, deux tensions, deux tendresses entre deux fuites dont une seule semble le plus souvent retenir l'attention et dont pour ma part je n'ai rien à dire !… - qui le laissèrent sans doute moins au repos qu'il n'aurait pu le laisser paraître, lui qui donnait toujours si largement de son temps à l'écoute de l'autre !

Vont venir après :

1/ les enveloppes familiales
2/ les enveloppes amicales et amoureuses
3/ la présence (permanence) au grand mongol et aux vies minuscules
4/ l'absence de la mère !

jeudi 19 novembre 2009

RAPPEL, RAPPEL, trois fois RAPPEL………








…à ceux qui aurait une irrépressible envie de débroussailler " le sentier de la Catherine " qu'empruntait - peut-être- Jean Blancheton à la fin du XIX em siécle, pour " faire raccourci" entre le chemin de la Rase et celui de Champchabroux pour venir travailler de Jussat aux Fours à Chaux de Rochon à Romagnat .

Rendez-vous a été donné Samedi 21 Novembre à 10 heures devant le moulin des Fours à Chaux …n'oubliez pas vos outils et vos gants …et votre casse-croûte on pourrait ainsi faire une photo qui ressemble à celle jointe …
…alors bien sûr si en plus tu as un instrument ou que tu chantes ! Mazette !!!!!

Après une visite à quelques arbres plantés à une autre Sainte Catherine, on se mettra vraiment au boulot…on commencera même à relever des bouts de murs en pierres séches qui se sont "époutis" …après avec ceux qui auront un peu de temps on pourra pousser jusqu'à Opme ou à Jussat …

Et pour les voitures ? … Te fais pas de souci y'a toujours une solution avec Colportage les Arts du Chemin et Romagnat Patrimoine !

mardi 17 novembre 2009

COLPORTAGE : en avant, Marche !

Pour ceux qui connaissent l' Association "Les Arts du Chemin et du Paysage ", l'allusion militaire ne fait pas long feu! Mais l'on sait que la Marche comme l'écriture ne se font pas sans cadence et pour boucler l'année, Colportage, Romagnat-Patrimoine et les Amis des Fours à Chaux vont encore en donner une illustration au cours de trois rendez-vous :

1/ Samedi 21 Novembre : "L'sentier de la Catherine" .

2/ Premiers pas vers saint- Jacques de Compostelle .

3/ Dimanche 13 Décembre : " Des lieux pour renaître " voyage à pied à travers le territoire communal suivi d'un concert de l'Avent en l'église, avec les Brayauds .

jeudi 12 novembre 2009

L' imagination dans tous ses étâts……


Les 12 et 13 novembre
:

L'Auvergne imaginée
fête ses 5 ans
à la Maison de la Culture (salle Boris Vian) à Clermont-Ferrand

Avec : André Ricros, Alain Gibert, Stéphane Arbon, Michel Barbier, Clément Gibert, Léonore Grollemund, Sylvain Marty, Franck Pilandon, Christian Rollet, Guy Villerd et la participation du groupe Massif Vocal Compagnie.

* 12 novembre à 14 h 30
Jean de la Grive
conte musical pour tout public à partir de 7 ans

*12 novembre à 20 h 30
Le Partage des airs
précédé de
Je vous réfléchis

*13 novembre à 14 h 30 www.auvergneimaginee.com
Les Domestiques du comte Azar
tout public à partir de 6 ans

*13 novembre à 20 h 30
L'Oeil du pharmacien
ciné-concert, précédé de Massif Vocal Compagnie


Réservations / Renseignements : 06 80 04 45 31 ou auvergne.imaginee@gmail.com
Plus d'infos sur whghjkjk

vendredi 6 novembre 2009

Musiques démesurées ce soir !

Vendredi 6 Novembre au MUSÉE D'ART Roger QUILLOT de Clermont-Ferrand
"ARTENSE" D'ALAIN SAVOURET
Interpreté par L'ORCHESTRE D'AUVERGNE et François BREUGNOT-violon traditionnel, Direction Arie VAN BEEK
DANS LE CADRE DU FESTIVAL
"MUSIQUES DÉMESURÉES"
Concert à 20h30, plein tarif 10€, tarif réduit 5€


Programme du concert :
Dominique LEMAÎTRE - Litanie du Soleil pour orchestre à cordes
Krysztof PENDERECKI - Trois pièces dans le style ancien
Henryk Mikolaj GORECKI - Trois pièces dans le style ancien
Alain SAVOURET - Artense pour orchestre à cordes et violon traditionnel
Igor STRAVINSKY - Concerto en Ré Majeur pour orchestre à cordes.

ALAIN SAVOURET, COMPOSITEUR CONTEMPORAIN,
COMPOSITEUR DE "ARTENSE ":

Musique contemporaine / musique traditionnelle ; intérêts / difficultés de la relation :
"...Pour ma part, je me place en tant que musicien contemporain, expérimental qui plus est, vraisemblablement à égale distance entre le compositeur de musique contemporaine (renvoyant à certaines techniques d’écriture de la musique) et le musicien traditionnel en tant que praticien, pour une très grande part de mon existence, des musiques " aurales " à l’intérieur desquelles je situe la musique traditionnelle.
Musiques " aurales ": celles mettant fondamentalement et prioritairement en jeu pour leur apprentissage , leur pratique et la réflexion attenante " l’oreille " (auris). Pour ce qui me concerne: l’invention instrumentale non idiomatique (" l’impro libre " dès la fin des années 60 et la création de la classe d’Improvisation Générative au CNSMDP en92/93), mais aussi la musique électroacoustique depuis 65 (stage au Service de la Recherche de l’ORTF / P.Schaeffer).
Je n'ai pas travaillé à partir du sujet "musiques traditionnelles" mais à partir d'un pays nommé Artense qui me touche et que j'ai touché de façon diverses."
Le violon demeure l’instrument symbole de la musique dite classique. Ce que l’on sait moins, c’est qu’il fut l’instrument populaire par excellence dans de nombreuses régions françaises et européennes. En Auvergne, dans le Sud du Puy-de-Dôme et Nord Cantal, en ARTENSE, nous avons recensé plusieurs centaines de violoneux, c’est dire combien il nous a semblé important, dans notre volonté de penser un projet commun avec l’Orchestre d’Auvergne, de partir de ce fonds patrimonial original.
Alain Savouret, avec qui les acteurs musicaux en Auvergne partagent de nombreuses aventures depuis le début des années 90 (1990 !) nous a semblé tout désigné pour l’écriture de cette oeuvre.

Musiques Démesurées s’attache à montrer que la musique contemporaine est le prolongement naturel de la tradition musicale. L’Orchestre d’Auvergne s’associe pour la troisième année à cette démarche en faisant entendre des musiques qui sont des passerelles entre tradition et modernité.
Alain Savouret, un des tout premiers compositeurs de musique électroacoustique, a contribué à la mise en valeur du patrimoine musical auvergnat. La modernité du langage musical de Stravinsky repose elle aussi sur la tradition musicale russe.

Programme du festival sur :
http://www.musiquesdemesurees.net

dimanche 1 novembre 2009

La Mort et le Christ-Acrobate …

Partout ces temps ci il est question enfin, à nouveau de la Mort Dieu Merci, le Christ continue de s'envoyer au Ciel !

Vive le Temps des confitures et du pain fariné et des tartines qu'on fait avec et qu'on mange en les trempant dans le café qui fume !







vendredi 30 octobre 2009

Juste un mot à mes enfants et mes petits cousins …à d'autres aussi peut-être ?

Le chien ( "Whisky," seater irlandais ramené de chez les cousins Perret - parents de Monique Cournol , les Cournol du bureau de tabac "d'en haut" !-qui tenaient une brasserie à Paris, porte de…) la carriole ( fabriqué par Jean-François Vazeille mon cousin germain dans la grange de la cour de la boulangerie "d'en haut", pas loin du bac en ciment où étaient conservés, enveloppés dans des journaux, les œufs pour la pâtisserie…et pas loin non plus de la soue du cochon dont la tuerie plus tard " libérera " son cri dans tout le quartier de l'église ) et moi ! …Derrière moi un mur ( celui d'un enclos mais lequel ? ) et devant moi quoi ? Un autre mur ?…ou un autre horizon dans lequel mon regard semble se perdre ?

J'ai quel âge ? 7 ou 8 ans peut-être ? …il fait chaud, c'est l'été, on pourrait me deviner d'humeur maussade ou décidée…le chien l'a deviné ?…il a cet air "brave" que je ne suis pas près d'oublier …une compagnie amicale ? Mieux peut-être, une amitié ?

La vie à cette époque était plutôt comme on le devine "en haut "là où je suis resté et resterai sans doute …alors que vous saurez peut-être le raconter et surtout en aurez l'envie …

Cette photo m'a été envoyée aujourd'hui par Arnaud Vazeille, votre cousin issu de germain ou comme on dit aussi au second degré ou encore plus simplement en second…en complicité avec son père J-F . Que du fond du cœur ils en soient ici remerciés .

Je vous embrasse .

Votre papa, et cousin .

jeudi 29 octobre 2009

Chanonat-Romagnat " on the same line ! "


Décidemment, cet arrière-pays de la ville est pour moi comme un jardin indispensable et relié à mon univers quotidien…la chaux est un liant ne l'oublions pas !
J'y retourne cet après-midi avec Jean-Pierre Couturié et Juan de Diego pour jeter un œil dans les anciennes carrières souterraines et voir exactement ce qu'il reste du four dont-il est question dans l'article joint ! …
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Une autre année j'avais écrit un truc comme ça :

Communiqué de Presse

En ce dimanche du patrimoine, pour les amoureux de la chaux, de la marche et de la mémoire rendue vivante, rendez-vous avait été pris à Jussat avec Jean BLANCHETON qui fut ici chaunier-vigneron à la belle époque. Dans ces parages on disait Chaunier pour désigner celui qui fabriquait la chaux pour les besoins de la construction réalisée ici avec les grès blonds, extraits sur place dans "les grottes de César" creusées dans le puy de Crouzille qui domine le village.

On vit ce qu'il reste des fours à chaux de Blancheton et de ses prédécesseurs, ainsi que la carrière souterraine de pierre à chaux qui s'enfonce sous le puy de Jussat qui est désormais le royaume des chauves- souris..... Puis, dans les pas de Blancheton on prit les chemins qu' il avait lui-même empruntés en direction de Romagnat et ces autres fours à chaux, où il avait en son temps appris le métier, avant qu'il ne reprenne l'activité à Jussat.

Chemin faisant, on a pu observer de loin, là-bas sur les flancs du Puy Saint Romain, au dessus de l'Allier, l'ancien site des fours à chaux de Saint Marguerite et dans un même regard, deviner là où étaient ceux de Cournon. Quand à ceux de Gergovie il suffisait de les imaginer à deux pas derrière le Puy de la Roche Blanche. C'est que depuis l'arrivée des romains, la fabrication de la chaux, le chaufournage, n'est en rien une production anecdotique mais au contraire une activité répondant à des besoins essentiels des hommes (construction, agriculture, industrie...) et c'est pourquoi partout où se trouvait le moindre gisement de pierre à chaux, il était exploité. Qui s'étonnerait dés lors que le métier de Chaufournier était un "grand métier" au sens où on l'entendait dans les corporations ? .....et qu'on le trouve ainsi mentionné dans les lignages au même titre que celui de Laboureur !

En cours de route, une lecture fidèle du paysage "donna à voir" comment quand " la mer" s'est retirée l'érosion fluviale fouilla les épaisseurs de sédiments déposés au fond des lacs de Limagne, laissant en place le cas échéant, les parties les plus dures comme c'est évident au col des Goules à proximité du circuit de petites voitures de Gergovie.

Tout ceci finit donc par mener nos amateurs de patrimoine aux fours à chaux de Romagnat où Jean Blancheton rejoignit ainsi la lignée des Cournol, Brun, Ravel, Rochon, Thèvenon, et plus récemment les Lèbre , qui furent ici chaufourniers jusqu'en 1970, dans cette mémoire vivante que Bernard Quinsat remet progressivement "en marche" depuis plusieurs années.

Monique Brun Conseillère municipale, a accueilli les visiteurs à Jussat et guidé leurs premiers pas , alors que Gérard Rives, maire de Chanonat, dont Jussat est une section, avait tenu à participer à ce pèlerinage aux sources d'une mémoire qui - tout à l'écart d'un romantisme du passé, non plus que d'une mythologie de l' existence- si elle venait à disparaître " c'est la conscience humaine qui serait lésée, et pour une part détruite". Et Patrick Laupin de rajouter : "lorsque meurent les actes fondateurs, s'ensuit une inéluctable mortalité des langues. Pour un mot nommant le travail qui disparait, ce sont des centaines de sensations qui s'abolissent, nous quittent, ne nous informent plus de leur geste de conscience et de passé. "

On sait enfin, avec Pierre Michon qu'il y a de la grandeur à célébrer ces "vies minuscules" qui font la claire beauté des hommes.
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A lire : Paulette Vernadat " Jussat au......." - Patrick Laupin "les visages et les voix " -Pierre Michon " Vies minuscules "




Anciennes carrières souterraines de pierre à chaux, à Jussat, aujourd'hui royaume des chauves souris...

dimanche 25 octobre 2009

Tout nous raméne à Saint-Jacques…

Petit mot de Michel Favier ce matin :

" On a loupé ton invitation puisque n'ouvrant le mail que maintenant!
Et en plus j'avais parlé de cette expo à Annie cet après midi!!
Bon peut-être demain?....
Mais en attendant une photo prise sur le St Jacques l'année dernière après Montbourguet, chemin de traverse pour rejoindre Auch, Tarbes et Lourdes
Amitiés
Michel. "



On savait aussi combien pour Michel Cournol " La route " de Santiago de Compostella fut un moment sans pareil . On ne savait pas, par contre, que depuis son retour il s'était attaqué à la réalisation d'une stèle qui aujourd'hui est dressée discrètement chez lui . Comme " le point zéro " d'un nouveau départ d'un pélérinage existentiel ?



mercredi 21 octobre 2009

MOKE aux FOURS à CHAUX le WE ProchaiN ! !

Communiqué de presse transmis à Cécile Joachin correspondante locale du Journal La Montagne le 16 Octobre 2009 et non publié à ce jour 21 Octobre 2009

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Riche d'une quarantaine sonnante et trébuchante Moke se décide à entrer dans la carrière du doute nourricier d'où s'échappe la route de la création…

Avant la première expérience de la dispersion et de la perte, Moke a souhaité présenter l'ensemble de ses premiers travaux - autour d'une installation importante qu'il a consacrée au site lui-même – sur la Photo et le métal, aux Fours à Chaux de Romagnat lieu de travail par excellence plus que Galerie où l'on se montre . On conviendra que pour un homme à l'écart du paraître, il ne pouvait y avoir de meilleur endroit pour tenter, avec humilité, cette aventure fébrile dans le regard des autres.
On sait cette première expérience est indispensable au "créateur en puissance" ne serait ce que pour le déblaiement nécessaire à l'installation de l'œuvre à venir …De là, de cette peur du vide, viendra en effet la première métamorphose.

Rien de "m'as-tu vu" dans son travail, pas déjà de "réponse à tout", mais une promesse - qui n'est pas sans nous rappeler celle de Zade, autre artiste dont la présence hante les Fours – des questions qui laissent deviner un chemin ouvert à travers un paysage intime qui se cherche des visages qu'il emprunte pour l'heure aux "choses" vues au gré de ses déplacements …

Sur ce chemin, le travail de Moke nous invite à le suivre ou plutôt bien souvent à le précéder comme pour le rassurer, lui servir de guide, presque …

Car alors qu'on devine déjà ce qui à coup sûr deviendra une œuvre, Moke persiste à avoir plus qu'un rêve d'artiste : une quête de sincérité …

En croisant Moke, Colportage et les Arts du Chemin ont reconnu un passeur, et c'est pourquoi avec Bernard Quinsat ils ont convenu de cette halte dans leur antre des Fours à Chaux les 24 et 25 Octobre. Cette expo pourra se prolonger sur Rendez-vous sur le lieu, en attendant les 31 Octobre au 11 Novembre où Moke s'exposera à Montpeyroux dans le cadre des Automnales des Arts.

Moke alias Laurent Ollier : mokollier@aol.com---www.mokollier.blogspot.com

dimanche 18 octobre 2009

Quand la Musique fait des Miracles !

Communiqué de Presse transmis le 16 Octobre 2009 à Cécile Joachin correspondante locale du journal La Montagne et publié ce jour 26 Octobre 2009 .

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Plus de 120 personnes qui s'étaient déplacées pour un concert lyrique à Romagnat, un dimanche en fin d'après-midi ce n'est pas ordinaire, aussi convient-il d'évoquer :

-Le Bonheur d'une association dont chacune des propositions reçoit un pareil accueil .

-La Richesse des collectivités qui peuvent compter sur leurs territoires des associations indépendantes - comme Romagnat-Patrimoine- qui, sans aucun souci clientéliste, sont forces de proposition et d'action sans recours aux deniers publics

- La Chance enfin pour les romagnatoises et romagnatois d'avoir pû le même Week-end , "participer" au spectacle " Chez Pierrot " aux Fours à Chaux et assister en l'église au concert de "Viva voce " pour un voyage musical d'un continent à l'autre et chance aussi pour eux de voir ainsi leur Patrimoine animé et donc vivant !

Fabrice Maitre qu'on connaît bien ici excelle on le sait dans le genre du "mélange harmonieux" qui témoigne de sa part d'une connaissance très large et de la musique et de sa très grande capacité à trouver des équilibres éclectiques et séduisants . Il en a une nouvelle fois administré la preuve l'autre soir en dirigeant Viva Voce en complicité parfaite avec Emmanelle Fruchard Mezzo- Soprano et Dominique Blanc-Leleu pianiste toutes deux marquées d'un talent extraordinaire doublé d'un altruisme communicatif .

Et ainsi les airs populaires sans arrangements particuliers se sont d'emblée installés à l'étage de " la grande musique " d'où personne, public comme exécutants, ne sont plus redescendus jusqu'à bien après la fin du concert !

Dans cette marche vers l'excellence c'est incontestablement les "Vocalises" de Rachmaninov éxécutée à la perfection, " chant plein" mais tout en retenue, par Emmanuelle Fruchard qui tendirent le lien harmonique auquel se rattacha tout le reste .

Pour ceci, un petit chœur d' une douzaine de chanteurs aux pupitres forcément restreints exige de chacun de ses exécutants l'excellence, tout en faisant corps et chœur .

Et c'est ainsi qu'au cours de l'incroyable Stänchen de Schubert on a pu avoir l'impression que, à l'unisson, le chœur, la mezzo, la pianiste et le chef tendus vers l'avant, avançaient réellement. Notre équipage semblait alors pousser d'un même élan comme on dit en sport collectif et le public étaient porté par tant de ferveur …même si à vrai dire il avait décollé depuis déjà un bon moment !

Le magnifique chant malgache qui suivit si étrange et si beau que personne n'en cru d'abord " ses yeux et ses oreilles" préfigurait peut-être ce que pourrait être ici un prochain concert de Gospel's ?

Mais l'on se précipitait inexorablement vers le terme et du faite où l'on était tenu ( rendu ) un étrange sentiment de vertige gagnait chacun …mais la magie avait tissée un filet de concorde …et l'on senti alors, à ce moment là, l'assemblée réunie ici, pourtant si diverse, d'un coup plus ouverte et donc plus réconciliée .

Au départ sur le ton de la boutade Bernard Quinsat avait pu évoquer le fait qu'à l'échelle de la grande agglomération ce concert était ce jour là le rendez-vous à ne pas manquer ,et reprenant Jean Vilar que l'élitisme – qu'on lui reprochait souvent – était le rêve à partager avec tous . Au final on eut la confirmation de ce qui avait été dit au début à savoir que tout en revendiquant son "attache"- ne serait ce qu' à travers son nom Romagnat-Patrimoine- l'ambition de l'association était double : toucher à l'excellence et rayonner et faire rayonner Romagnat à l'échelle " métropolitaine " !

Une fois de plus la preuve avait été faite que la musique peut produire des miracles ! Un grand merci à Viva Voce !


mardi 13 octobre 2009

En Picardie : des Arbres à Loques…aussi !

Au courrier aujourd'hui, un petit clin d'œil de Servane ! Décidemment cette nana je l'adore et "mes biens chers frères, mes biens chères sœurs " : vive l'arboriculture !

Servane nous devrions la retrouver sur nos chemins au cours du " voyage d' hiver "du 13 Décembre …mais si nous plantions déjà des arbres à Loques le 21 Novembre " sur le sentier d' la Catherine " …et si nous récoltions déjà des loques le 7 Novembre au cours de " La première pressée de pommes " aux Fours à Chaux ?
Pour plus d'explications voir précédemment le billet qui présente " La belle Affiche … " de Romagnat-Patrimoine !




















Servane de face et de dos en train de récupérer des brindilles flottées au fil de Loire à hauteur d' Issarlés-village pour en faire des fagots au cours de La Trace 2002 !!!! …et nos Arbres à Loques à nous et à Elle , dont on pourrait revoir certains le 13 Décembre aux environs de Romagnat ? Vivement ce " voyage d' Hiver ! "

Demandez le PROGRAMME …de ROMAGNAT-PATRIMOINE !

PLUS DE DÉTAILS …BIENTÔT !